Dans cette cinquième saison, en forme de dernier tour de piste, Discovery et son équipage vont se lancer dans une course à la recherche de rien de moins que le secret de la vie. Un secret qui attire des convoitises très encombrantes.

Tout commence par l’épave d’un vaisseau scientifique romulan, vieux de plusieurs siècles, qui contient la première étape d’un jeu de piste vers le secret des Progéniteurs, un peuple qui aurait créé toutes les espèces humanoïdes de la galaxie. Mais deux chasseurs de prime sont également après ce secret et eux ne reculent devant pas grand-chose pour l’obtenir. Y compris déstabiliser un empire majeur.

Alors, bon, cette cinquième saison de Discovery ne restera pas dans les mémoires comme étant la meilleure de Star Trek EVAR – pas dans les miennes, en tout cas. Mais ça reste du « bon » Star Trek, avec son côté « science-fiction pour enfants sages »; quelque part, c’est une série où les personnages essayent d’être les meilleures versions d’eux-mêmes, pas forcément de tout résoudre à coups de décapsuleurs atomiques.

Et c’est pas plus mal, mais ça a aussi un impact sur le rythme de l’histoire. C’est moins nerveux que ça pourrait être, surtout au vu des enjeux.

En fait j’ai l’impression que, dans la narration, les enjeux en question sont presque secondaires par rapport à l’évolution des personnages et, notamment, de certains couples: Michael et Book, Saru et T’Rina, ou même Stamets et Culbert. Je regrette cela dit la disparition de certains personnages emblématiques de la série, comme Owosekun ou Detmer, ainsi que la relative discrétion de Reno dans cette série.

La saison – et, donc, la série – se termine par un épilogue un peu doux-amer, qui raccroche les wagons avec un épisode de la série Short Trek. Et, un peu comme avec Disenchantment, il est plutôt bon que cela se termine ainsi.

Pour ma part, je trouve que Discovery était plutôt sympa dans l’ensemble, mais avec des idées ambitieuses quelque peu contrariées par des choix narratifs pas toujours très judicieux – et aussi un personnage principal pas très charismatique.

Bonus: la bande-annonce de la saison

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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