Bon, dans cette cinquième partie de Disenchantment, on a Bean, la princesse récalcitrante, qui trouve l’amour, des personnages qui meurent (dont Dieu), d’autres qui ressuscitent (dont Dieu), des mariages et, en règle général, beaucoup de nawak.

Bean se retrouve face à sa mère, Dagmar, sorcière malfaisante (mais sexy), qui n’hésite pas à utiliser un double de sa fille et à épouser le Diable pour arriver à ses fins. Elle a, pour l’assister, son père, qui est un peu cinglé, une sirène, sa belle-mère pirate, un lutin lubrique, des ogres et des serviteurs caractériels.

Il y a de la magie, du steampunk et des séances de course-poursuite dans les couloirs du château impliquant un cadavre animé sans tête. Il y a aussi une grosse bataille qui finit mal, des miracles divers, un sous-marin et une fusée vers la lune.

Disenchantment, c’est une série animée de fantasy écrite par Matt Groening, qui fait subir au genre un peu le même traitement que Les Simpsons ont fait subir aux sitcoms. Ça pète les codes de partout, ça casse le quatrième mur, ça mélange des trucs.

Et disons-le, toute cette histoire est quand même un gros foutoir qui, parfois, n’a ni queue ni tête. À commencer par la numérotation des saisons, puisqu’il s’agit ici dune cinquième partie, qui correspond en fait à la troisième saison. Mais, en même temps, c’est dans le ton, donc ça passe mieux.

Et si j’ai plutôt bien aimé cette saison (ou partie), c’est probablement la plus faible de la série et, d’une certaine façon, je suis content que ça se finisse avant que quelqu’un ne saute par-dessus un requin. Disenchantment souffre d’une accumulation de personnages et d’arcs narratifs qui font qu’au bout d’un moment, ça devient difficile à suivre et fatiguant.

Dans l’ensemble, Disenchantment est une bonne série, mais elle montre peut-être les limites de l’heroic-fantasy parodique. N’étant pas un grand fan des Simpsons, je ne peux pas vraiment comparer les deux, mais c’est le même genre d’humour. Cinq parties de dix épisodes courts, ça se regarde raisonnablement vite et ça réserve quelques bonnes barres de rire.

La bande-annonce de la saison:

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