Rhône et hubris. à Meyrin

Ce premier concert de 2024 arrive au bout d’une semaine quelque peu épuisante, avec déménagement, séminaire de travail, randonnée et une course-poursuite vraiment bizarre. Mais c’est enfin vendredi et l’Undertown annonce une soirée post-rock avec hubris. et Rhône. Et je résiste rarement à une soirée post-rock.

Comme le concert commence plus tard que d’habitude, j’ai le temps de manger un morceau avec l’ami Cretch – merci encore – avant de rejoindre la salle. J’ai mon passe photo et mon matériel, y compris le DJI Osmo Pocket 3, que j’inaugure ici comme caméra vidéo pour les concerts (spoiler: c’est pas mal, mais pas idéal).

Rhône à Meyrin
Rhône (metal/hip-hop, Suisse) en concert à l’Undertown de Meyrin (Suisse) avec hubris., le 1er mars 2024. Photo: Stéphane Gallay, sous licence Creative Commons (CC-BY)

À 21 h 30, Rhône monte sur scène pour une prestation d’un peu moins d’une heure. Trio genevois composé d’un batteur, d’un guitariste et d’un chanteur, il propose un hip-hop chanté en français mâtiné de metal, à moins que ce ne soit le contraire. Surtout le contraire, en fait.

En général, je ne suis pas trop client de hip-hop, mais je dois avouer que leur performance est très impressionnante. Leur musique est toute en tension, avec des montées en puissance remarquables et des musiciens bondissants – surtout le guitariste.

Et c’est devant une salle presque pleine et un public franchement enthousiaste que Rhône prend finalement congé. À mon avis, le groupe a le calibre pour être plus qu’un simple chauffeur de salle. Je regrette juste que le son écrasait quelque peu la voix du chanteur, ce qui fait qu’on avait parfois du mal à percevoir les paroles.

hubris. à Meyrin
hubris. (post-rock, Suisse) en concert à l’Undertown de Meyrin (Suisse) avec Rhône, le 1er mars 2024. Photo: Stéphane Gallay, sous licence Creative Commons (CC-BY)

C’est au tour d’hubris. de prendre possession des lieux, vers 22 h 45. Oui, c’est hubris., sans majuscule et avec un point. Mon correcteur orthographique les déteste; pourtant, depuis le temps que je chronique des groupes de post-rock, il devrait avoir l’habitude.

Formation fribourgeoise active depuis huit ans, c’est pourtant leur premier concert sur Genève. Et si on pourrait craindre qu’ils souffrent de la comparaison avec leurs fort remuants prédécesseurs, il n’en est rien. Certes, leur post-rock est nettement moins secoué, mais question intensité et montées en puissance, hubris. ne craint personne.

Pendant un peu plus d’une heure, le quatuor va enchaîner mur de son sur mur de son, avec nappes de guitares aux faux airs d’un Pink Floyd très énervé. Je l’ai souvent dit: le post-rock, en live, ça dépote. Et une fois encore, hubris. le prouve de fort belle manière.

Les lumières se rallument un peu avant minuit. Il est temps pour moi de ramasser tout mon bazar, d’aller saluer les musiciens et de reprendre le chemin de la maison, à travers la campagne, la nuit, le froid, les loups. La routine.

Pour résumer, c’était bien.

Nan, je déconne, c’était très bien. Mes remerciements vont aux deux groupes, ainsi qu’à Sub-session, l’organisateur de la soirée, qui m’a offert l’entrée en service presse. Mes photos sont déjà sur Flickr et la vidéo de ce live-report est disponible sur YouTube et sur Perturbe.

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