Ray Alder: What the Water Wants

J’imagine que vous savez déjà que Fates Warning est un de mes groupes préférés. Alors vous imaginez bien que la nouvelle d’un album solo de son chanteur, Ray Alder, a quelque peu excité ma curiosité. What the Water Wants – c’est son titre – m’a cependant déçu.

Il faut dire aussi que, si on m’annonce un album signé Ray Alder, je m’attends à un metal progressif dans la lignée de Fates Warning ou de Redemption, en plus personnel. Au final, la musique de cet album est plus proche du premier que du second, et pas forcément de sa facette la plus excitée.

What the Water Wants est assez éloigné, dans son format, des créneaux du metal progressif: dix titres – plus un bonus plutôt courts.

Plus personnel, What the Water Wants l’est sans doute. « Introspectif » est le terme qui me vient en tête, mais c’est surtout pour éviter de dire « lent ». Disons que c’est un peu inquiétant quand le premier morceau qui remue un minimum (« Shine ») arrive en quatrième position.

Disons les choses ainsi: c’est un album qui pourrait globalement être signé Fates Warning sans que ça choque particulièrement. Ça ne serait pas un grand album de Fates Warning, mais il est bien fait, avec une production solide, des musiciens compétents et un Ray Alder égal à lui-même – c’est-à-dire très bon.

Seulement, ben, j’attendais mieux. En l’état, je n’arrive pas à m’enthousiasmer, à part pour une poignée de compositions (« Shine », « Wait », « The Killing Floor » ou le morceau-titre, qui pulsent un peu). J’ai lu dans la chronique de mon confrère Néoprog que la genèse de What the Water Wants a été longue et compliquée, mais ça n’explique pas tout.

J’imagine que, si on n’a pas le même affect que moi pour Fates Warning, cet album de Ray Alder est sans doute tout à fait appréciable. Pour ma part, What the What Wants m’a laissé dubitatif. Je ne sais pas ce que l’eau voulait au final, mais moi j’aurais espéré autre chose.

Bonus: la vidéo de « Wait »

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