La France, l’autre pays du black-metal! Eh oui, depuis pas mal de temps, les voisins hexagonaux ont vu fleurir un certain nombre de formations de black-metal, comme Pénitence onirique, qui a sorti cet album, Vestige, fin 2019.
Vous vous en doutez: si je le chronique, c’est parce que ce n’est pas black-metal très traditionnel. Pénitence onirique, actif depuis 2015, propose une musique atmosphérique, mélodique – mais black-metal, avec des grosses guitares et du scream (en français, mais scream quand même).
Vestige est le deuxième album du groupe et, au format, le côté « atmosphérique » transparaît déjà: des sept pistes, seule l’instrumental « Hespéros » fait moins de six minutes. Les autres compositions font entre six et sept minutes, jusqu’à neuf pour « Les sirènes misérables ». Au total, l’album dure un peu plus de trois quarts d’heure.
Le nom du groupe est très représentatif de sa musique: au côté sombre et brutal de « pénitence » répond l’aérien « onirique ». Et, du coup, le black-metal est tempéré par des aspects très mélodiques et planants. Il y a beaucoup d’exemples dans cet album, mais je citerais en exemple, l’intro du morceau-titre.
C’est un mélange très particulier; paradoxalement, les aspects atmosphériques renforcent le côté brutal et extrême des compositions. Les longues compositions servent aussi à renforcer cet effet: chaque titre de Vestige est une sorte de plongée en apnée dans un puits de ténèbres ponctué par des éclats de lumière.
Il faut être sensible à ce genre de musique – et pas trop sensible au chant hurlé – pour apprécier Pénitence onirique. Je ne pense pas trop faire mon snob en disant que ce n’est pas donné à tout le monde. Personnellement, je trouve ça vraiment chouette, mais je suis un peu barré.
Bon, j’avoue que je suis un peu en retard sur ce train-ci; j’avais découvert Vestige via un article d’eMaginarock de juin 2020. Ne faites pas comme moi: si les genres extrêmes et hurlés ne vous font pas peur, Pénitence onirique est un joyau noir qui mérite qu’on s’y intéresse. Leurs albums sont sur Bandcamp.
Bonus: la vidéo de « Le corps gelé de Lyse »
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Arf c’est vraiment trop vomito pour moi ça. Je passe 😉
Y’a des pépites dans cet album, mais c’est vrai qu’il est aussi facile d’accès qu’un husky affamé.
J’avoue avoir la flemme de faire l’effort… Période easy listenning…