C’est via un contact de la chanteuse Ingrid Denis que j’ai découvert le groupe parisien Oscil et son premier album, First Step on My Moon. Du coup, je suis – de nouveau – un peu emprunté pour chroniquer cet album, qui entre dans la catégorie « cool mais je n’accroche pas ».

Oscil est un groupe qui est actif depuis peu et qui propose un « rock progressif alternatif ». Ce qui signifie qu’ils jouent un rock progressif teinté d’alternatif – à moins que ce ne soit le contraire. Et, comme mentionné en intro, c’est un groupe a voix féminine.

Premier « vrai » album du groupe, First Step on My Moon compte huit pistes et dure environ quarante-huit minutes. Les compositions sont donc plutôt longues, autour de six-sept minutes en général.

Oui, je sais: encore un album « c’est pas toi, c’est moi ». C’est frustrant, doublement puisque c’est un album que j’ai pris à la demande des musiciens. Je dirais bien « c’est le jeu, ma pauvre Lucette », mais c’est embêtant quand même. Surtout, genre, trois fois en deux semaines.

Parce qu’Oscil ne manque pas d’atouts: des musiciens carrés, une musique variée et qui ne manque pas d’inspiration prog (« The Pact », « The Heart of a Woman », le morceau-titre ou « Enter the Haze » et ses accents floydiens). La production est aux petits oignons et la pochette somptueuse.

Bon, j’avoue que j’ai toujours un problème avec les voix féminines dans le prog, problème que je ne m’explique pas. Pourtant, dans le metal, ça passe très bien.

Musicalement, First Step on My Moon me semble quand même plus proche du rock alternatif que du rock progressif. On va dire que c’est, en gros, du 60/40, mais c’est rarement tout l’un ou tout l’autre. Le mélange est plutôt harmonieux.

Je vais encore devoir conclure sur un « le mieux est d’aller écouter pour décider par vous-mêmes ». First Step of My Moon est un album qui ne manque pas de qualités et qui, fondamentalement, n’a que le défaut de ne pas me plaire. Oscil mérite mieux qu’un vieux ronchon dans mon genre, alors allez lui consacrer une écoute sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « A Shropshire Lad »

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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