C’est, encore une fois, une chronique dithyrambique de Rhyme Signature qui m’a fait découvrir Into Darkness, d’Orion. Et, encore une fois, j’aurais peut-être dû me méfier de cet enthousiasme.
Orion, c’est le projet musical de Ben Jones, multi-instrumentiste britannique avec au moins deux décennies d’expérience (même si les quatre albums de ce projet ont été produits en l’espace de trois ans…). Sa musique est à mi-chemin entre rock progressif et metal progressif, avec pas mal d’influences qui rappellent Rush et, plus généralement, les années huitante.
Into Darkness est donc le quatrième album de ce projet. Il dure quarante-deux minutes et compte sept titres entre cinq et sept minutes (sauf « The Ant », instrumental de trois minutes). À noter que les deux dernières pistes forment un diptyque.
Avant toute chose, précisons: si je dis que j’aurais dû me méfier, ce n’est pas parce que l’album est mauvais – si c’était le cas, cette chronique n’existerait pas. C’est juste que Ian, l’hôte de la chaîne Rhyme Signature, était vraiment très enthousiaste et je le suis un peu moins.
Il faut dire que l’influence Rush est quand même très présente dans les compositions et ce n’est pas mon groupe de prog préféré. Ce n’est cependant pas le même timbre de voix, ce qui est une bonne chose, de mon point de vue. J’exagère un peu, mais j’ai une relation un peu compliquée avec les Canadiens.
Et du coup, j’ai eu un peu de mal à entrer dans Into Darkness. À la première écoute, j’étais même peu enthousiaste, mais en insistant un peu, j’ai trouvé de belles choses. Déjà, il y des compositions complexes, très progressives, qui sont soulignées par des guitares agressives.
Orion est un peu entre prog-rock et prog-metal, mais quand même plus proche du premier que du second. Et il n’hésite pas à aller chercher dans des sonorités de la fin des années huitante, comme la batterie électronique sur « Someday ». Dans l’esprit, ça me fait un peu penser à Haken dans sa période Affinity.
Donc, comme mentionné, Into Darkness est un plutôt bon album. Par moment, Orion donne presque dans le rétro-prog tendance Rush, mais ça reste du domaine de l’inspiration plutôt que de la copie pure et simple. Je ne suis pas complètement convaincu par le résultat final, mais ça s’écoute avec plaisir.
L’album est disponible sur Bandcamp.
Bonus: la lyric-video de « Someday »


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