L’écoute de Sleeping with Fractals, du groupe de rock progressif britannique Ontofield, me pose un cas de conscience. Je vous explique: J’aime bien Pink Floyd et j’aime beaucoup Pendragon; le rock progressif de Ontofield s’inspire beaucoup de ces deux modèles. C’est bien.
Ce qui est moins bien, c’est quand l’inspiration ressemble furieusement à du pompage dans les règles. Déjà que, dans ses mauvais jours, Pendragon a de faux airs de Pink Floyd, je ne suis pas sûr que le monde ait besoin d’un groupe qui imite Pendragon (période Kowtow) qui imite Pink Floyd.
C’est ennuyeux, parce qu’hormis cette fâcheuse tendance à copier sur ses petits camarades, Ontofield n’est pas un mauvais groupe. Les musiciens connaissent leur affaire et l’album réserve quelques bons moments. Mais, entre cette douloureuse impression de copier-coller et une production qui est un peu limite, je ne suis pas très enthousiaste.
Sleeping with Fractals est disponible directement sur le site du groupe, en CD ou en téléchargement, pour une somme très raisonnable (six livres britanniques). Vous pouvez également écouter quelques extraits. Je vous rajoute une mise en bouche ci-dessous, pour le même prix.


Laisser un commentaire