Après quelques faux départ, la nouvelle Saison des Conventions démarre enfin avec OctoGônes! Cette édition 2025 se déroule toujours à Lyon et, bien évidemment, l’équipe de 2D Sans Faces y est présente en force.

OctoGônes est un événement qui, au fil des années, est devenu un des salons ludiques majeurs de francophonie et, à mon avis, le plus grand en terme de jeu de rôle. Difficile de rater ça, donc, surtout que ce n’est pas si loin de la Suisse.

Au reste, cette édition sera la dernière dans la salle du Double Mixte. Pour de vrai, cette fois. La prochaine édition est en effet prévue, mais en mai 2026 et à Eurexpo, un espace beaucoup plus grand (et un peu moins central, aussi).

OctoGônes, utilise deux étages du bâtiment, plus un peu d’espace à l’extérieur pour les food-trucks. Le rez de chaussée est surtout prévu pour les jeux de société et l’étage pour les jeux de rôle, mais pas que: il y a aussi pas mal de littérature, du grandeur-nature, des actual plays et un grand espace pour tester des jeux.

Cette année, l’aménagement de l’étage rôliste a été revu pour plus de fluidité. Ce qui, au vu du zbeul de l’année passée, n’était pas du luxe. Beaucoup des espaces ont été condensés en îlots, autour d’éditeurs ou d’associations.

Dans notre cas, nous avions un petit stand chez centSucres, avec qui nous travaillons déjà depuis plusieurs années. Ça facilitait beaucoup de choses, notamment au niveau de la logistique et c’était agréable d’avoir un espace de jeu sur l’îlot même et aussi de partager l’espace avec pas mal de gens cool.

Le week-end a été marqué par la remise du Prix OctoGônes 2025, dans la catégorie jeu de rôle, à notre petit dernier: La Collection Maxbrown, signé Pierre Saliba. Nouveauté oblige, le jeu avait déjà eu pas mal de succès avant l’annonce, mais après, on a poutzé le stock avant la fin du salon.

Nous avions prévu pas mal de parties, sur des créneaux d’une heure et demie – en théorie, une heure, plus trente minutes de battement, mais même ainsi, il y a eu quelques retards. Pour ma part, j’avais planifié quatre mini-parties d’Erdorin:2300; je n’en ai finalement fait que trois, mais c’était bien cool.

Les joueurs étaient particulièrement enthousiastes, notamment pour faire dérailler des ventes aux enchères. Ça me confirme que les mécaniques « Love Inside » fonctionnent bien, même s’il y a quelques éléments à corriger, notamment sur la taxonomie. Ce sera le sujet d’un projet livestream, tiens.

Par contre, les trois jours ont été particulièrement intenses pour les organismes. Hachetague « j’ai plus l’âge de ces conneries. » Bon, ce n’est pas entièrement vrai: il y a eu des moments « up », par exemple après les parties, et quelques moments plus « down », comme le vendredi où j’avais débarqué après une nuit de cinq heures (et, d’accord, la bière à midi n’était pas l’idée la plus brillante).

Parce que qui dit « convention », dit aussi « événement social où croise plein de gens cool qu’on ne voit qu’une fois par an ». Ce qui implique également des afters dans des restaurants (et encore plus de bière). J’en ai bien évidemment profité pour manger ma traditionnelle andouillette, au grand dam de mes collègues.

Bref, très bon millésime. Reste à voir ce que va donner la prochaine édition, mais j’ai confiance.

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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