La Nuit du Jeu Oniris est une institution ludique suisse romande, qui aligne déjà plus de quinze éditions et qui se déroule à Neuchâtel. En m’y rendant, je me suis d’ailleurs aperçu que c’était la première fois que je participais à une convention à Neuchâtel-ville.
Comme quoi, même après plus de trente ans de jeu de rôle et presque autant de conventions, tout arrive.
Première chose à savoir: Neuchâtel est une ville en pente. Un peu comme Lausanne, mais en plus petit et en pire. Je n’aimerais pas faire le chemin entre la gare et la Cité universitaire, pourtant long de quelques centaines de mètres, par temps verglacé. Surtout avec deux gros sacs remplis de bouquins.
Fort heureusement, la météo fut clémente et j’ai donc pu atteindre la salle sans me casser deux ou trois cols du fémur. Un peu plus tard, j’ai même plaisanté sur le fait que si, à mon âge, je classe parfois les conventions selon des critères gastronomiques – bonne bière, bonne bouffe – dans vingt ans, ce sera peut-être par des critères médicaux. À cette aune, Oniris est bien lotie: la salle est juste à côté d’un hôpital.
La salle en question est plutôt grande, avec une quarantaine de tables et une palanquée de jeux en libre service, plus quelques tournois et, à l’étage, des salles dédiées au jeu de rôle. L’événement se situe clairement dans une logique de découverte et plutôt axé “grand public” que ludosaure de combat.
Le temps de mettre en place mon stand et de papoter avec les gens, j’avais déjà une partie prévue. Comme d’habitude: Station de bouts, les nouvelles règles et hop! Comme d’habitude, les personnages s’amusent dans le bac à sable et font des bêtises – comme une tentative de capturer les pirates de la Nueva Tortuga qui se solde par un fiasco spectaculaire, le Talvarid et le Rowaan du groupe se faisant littéralement piétiner par les pirates en fuite.
Par contre, j’ai pu me rendre compte du problème de n’avoir qu’un seul scénario: deux joueurs qui s’étaient inscrits se sont aperçus l’avoir déjà joué et ont dû se désister et un troisième, lui, ne s’en est aperçu qu’en cours de partie. Du coup, la situation s’est résolue de façon bien plus rapide que prévu et la partie bouclée en un peu plus de trois heures.
Autre contre-coup fort sympathique: j’ai presque autant vendu de bouquins sur cet événement que sur deux conventions françaises précédentes – OctoGônes non compris. J’avais même offert un exemplaire du livre de base de Tigres Volants pour la tombola et il a été gagné par une joueuse qui souhaitait l’acheter.
Donc, si je résume: il y a de la bière (semi-artisanale et plutôt bonne, surtout l’ambrée), des crêpes, une organisation éminemment sympathique et très efficace, des salles adaptées au jeu de rôle, des joueurs enthousiastes et des fans de Tigres Volants. Conclusion: je reviendrai.
Une poignée de photos de la convention se trouvent sur mon compte Flickr, toujours sous licence Creative Commons.
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Etonnante découverte, je n’en avais jamais entendu parler.
J’en avais tout de même entendu parler depuis pas mal de temps, mais je n’avais jamais eu l’occasion de m’y rendre.