Hé, les vieux metaleux, vous vous rappelez d’Angra, un groupe brésilien qui faisait un metal progressif teinté de latino dans les années nonante? Eh bien Nova Vita, le premier album de Nova Luna, me balance un peu les mêmes vibrations.
(Oui, je sais qu’Angra existe toujours, mais ce n’est pas le sujet ici.)
Nova Luna est une formation italienne, très jeune puisque formée en 2019, qui propose un metal progressif assez classique. Le groupe dit être également inspiré par la musique de jeux vidéo et d’animés, ce qui n’est pas turbo-évident, mais passons.
Nova Vita compte dix pistes, plus une reprise acoustique, et dure quarante-deux minutes. Je ne sais pas si c’est un hasard. Comme vous pouvez vous en douter en faisant une rapide division, les compositions sont plutôt courtes: une seule atteint cinq minutes – et encore.
C’est grâce à un (énième) article d’Angry Metal Guy que j’ai découvert Nova Luna. La chronique me vendait le groupe comme étant quelque part entre Dream Theater et Symphony X. Et c’est vrai qu’il y a quelques inspirations.
Mais à vrai dire, Nova Vita n’est pas très prog. Les compositions sont plutôt directes et les fioritures rares. Cela dit, c’est un album qui a des influences prog assez nettes et qui les incorpore dans des compositions remarquablement entraînantes. Simple, mais de bon goût, avec en primes quelques touches latines.
En conclusion, je dirais que Nova Vita est de ces albums qui sont agréables à écouter, mais sans laisser de souvenir impérissable. Nova Luna propose ici une galette honnête en guise d’entrée en matière pour un jeune groupe qui débute. Je garderai une oreille attentive sur de futurs albums.
Bonus: la vidéo de « Addicted to Myself », qui ouvre l’album
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Ba merde, j’aimais bien ANGRA et à 33 hivers je ne me considère pas comme vieux ^.^
L’âge, c’est dans la tête. Et dans les articulations. Et dans le cholestérol.