C’est grâce à Core & Co que j’ai découvert Mairu, plus particulièrement la chronique de leur premier album, Sol Cultus. Il faut dire que la chronique en question intégrait des mots-clés tels que « Cult of Luna », « progressif » et « black-metal atmosphérique ».

Mairu est une formation britannique, originaire de Liverpool et qui se définit comme post-metal et sludge atmosphérique. Je ne connais pas ce dernier genre, mais pour le premier, on est en effet bien dans cette ambiance; j’ajouterai que cet album est principalement instrumental.

Si Sol Cultus compte neuf pistes, deux d’entre elles sont des « virgules » de l’ordre d’une minute environ, alors que la plupart des autres pistes sont longues, voire très longues. L’album dure environ cinquante minutes au total.

Avec un tel nom d’album, on serait tenté de voir dans Sol Cultus une variante solaire de Cult of Luna, mais ce n’est pas exactement le cas. Par certains côtés, Mairu propose des compositions qui sont au moins aussi sombres et pesantes que celles des Suédois.

Les différences sont à chercher du côté du chant – plutôt rare – et de quelques passages aux sonorités black-metal. Du coup, on est dans un genre entre black-atmo et post-metal – plus le second que le premier.

Et je trouve ça plutôt convaincant, en fait. Sol Cultus joue sur la frontière des deux genres et propose en prime une version quasi-instrumentale de post-metal qui, sans être renversante d’originalité, passe très bien. L’album s’écoute et s’écoule sans fausse note, au sens propre comme figuré, avec quelques passages franchement bluffants (par exemple, « Perihelion »).

Je recommande donc Mairu et ce Sol Cultus pour les amateurs de post-metal et, notamment, les gens qui ont du mal avec le côté hurlé de Cult of Luna. L’album, sorti il y a quelques semaines, est disponible sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Atar »

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