Et c’est parti pour un dernier tour de piste: le Cerritos et son équipage repartent explorer la galaxie et ses méandres pour une cinquième et ultime saison de Lower Decks.

Si vous n’aviez pas suivi, c’est une série animée dans l’univers de Star Trek, post-Next Generation. On y suit un quatuor de jeunes aspirants officiers, logés dans les ponts inférieurs (les lower decks du titre) et qui se tapent régulièrement les pires corvées tout en tentant de sauver l’univers. Ou peu s’en faut.

Depuis, le quatuor est devenu quintet avec l’adjonction de T’Lyn, une Vulcaine exilée pour cause d’irrationalité (il lui arrive de faire des blagues). Mais la saison commence avec Tendi qui tente de renouer avec sa culture orionne – avec des succès mitigés, dirons-nous. Puis c’est Boimler qui devient obsédé par son double d’un univers parallèle, beaucoup plus cool que lui.

Je ne sais pas si, à ce stade de la chronique, c’est très clair, mais Lower Decks n’est pas vraiment une série sérieuse. Certes, elle s’appuie sur l’univers de Star Trek, mais si elle lui est plutôt fidèle, elle n’hésite pas à se glisser dans ses trous pour y planter des graines de chaos.

C’est ce qui fait une grande partie de son charme: le détournement des codes de l’univers. Mais aussi le travail sur les différents personnages, que ce soit les cinq aspirants officiers, les autres membres du Cerritos – un épisode est même consacré aux Upper Decks, les officiers supérieurs du vaisseau – voire à certains personnages secondaires, comme deux frères klingons.

C’est un petit peu dommage de conclure cette excellente série, mais en même temps, ça leur évitera de « sauter le requin », comme on dit. Encore que ce genre d’exploit serait plutôt raccord avec leurs autres aventures de Lower Decks.

Bonus: la bande annonce de la saison

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