Lastera: From the Ashes

C’est sur la foi d’une chronique d’Angry Metal Guy, qui me promettait un power-metal à la Sonata Arctica, que je me suis intéressé à From the Ashes, premier album de Lastera. Promesse tenue? Pas tout à fait…

Si l’on en croit leur bio, Lastera est née des cendres d’une autre formation, Downfall. Donc, ce ne sont pas nécessairement des p’tits jeunes qui débutent, même si le groupe est tout neuf. Leur musique est donc un power-metal très mélodique – peut-être trop, mais j’y reviendrai.

From the Ashes est un album clairement calibré: neuf pistes entre quatre et six minutes, quarante-huit minutes au total. C’est carré, y’a rien qui dépasse. Musicalement aussi – et c’est peut-être un peu ça le problème.

À la base, Lastera montre beaucoup d’atouts: de l’énergie, du métier, une tendance à aligner des soli impressionnants et des sonorités pas aussi classiques qu’elles en ont l’air – un peu de prog, un peu de symphonique, un peu de chant lyrique.

Malgré ça, j’ai du mal à rentrer dans cet album. Je ne sais pas si c’est la voix du chanteur, la production qui manque de clarté et de relief ou le côté ultra classique des compositions, mais je n’ai pas vraiment l’impression d’écouter du power-metal de 2021.

Bon, il semble que ce soit un peu le but de la manœuvre. Soit, mais je n’adhère pas. Enfin, je n’adhère pas à tout. Il y a tout de même quelques très belles pièces dans cet album, comme le très symphonique « Running on Fumes », le surprenant « A Man in a Suit » ou « Trail By Fire ». Le final « BEHOLD! » est aussi sympa (même s’il contient du growl).

From the Ashes est un peu trop old-skool à mon goût, en plus de sonner plat, mais il est loin d’être un mauvais album. Si le power-metal classique vous branche, je ne peux que vous conseiller de consacrer une écoute à Lastera, par exemple depuis leur page Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Trial by Fire »