Hawkeye

Une série Marvel qui est aussi un film de Noël? Oui, enfin bon, c’est un peu plus compliqué que ça, mais la mini-série Hawkeye coche pas mal de cases.

À commencer par le fait qu’elle s’intéresse à Clint Barton (Jeremy Renner), a.k.a Hawkeye, qui est peut-être un des personnages les plus typiques du traitement Marvel pour les superhéros. J’entends par là que c’est un humain normal, avec juste un talent extraordinaire avec un arc (et plein de flèches-gadgets).

Or, quand la série commence, il est à New York avec toute sa petite famille, pour y passer les fêtes de Noël. Sauf que déboule dans son champ de vision Ronin. Enfin, quelqu’un avec le costume de Ronin – parce qu’à la base, Ronin, c’est lui. Enfin, c’était lui.

Le quelqu’un dans le costume, c’est Kate Bishop (Hailee Steinfeld), une jeune femme qui idolâtre Hawkeye. C’est même son modèle, la raison pour laquelle elle est devenue championne de tir à l’arc. Et d’arts martiaux. Bref, elle veut devenir une Avenger. Clint est beaucoup moins enthousiaste.

Sauf que tout ce bazar a attiré l’attention d’un gang, la Tracksuit Mafia, à la tête desquelles on trouve Maya, dont le père a été tué par… Ronin. Du coup, bastons, poursuites, vengeance, etc. Et là, je ne vous ai pas raconté la moitié.

Comme souvent avec les productions de l’univers cinématique Marvel, Hawkeye affiche un yin-yang de sérieux et de déconne.

Côté sérieux, on a cet ex-Avenger, littéralement cassé par les missions – il est devenu sourd à force de se prendre des explosions dans la tronche – et qui trimbale des secrets et des traumatismes pas glop. Il y a toujours ce côté que j’aime beaucoup chez Marvel: des personnages certes avec des capacités pétées de partout, mais toujours humains. Même les antagonistes.

De l’autre, on a le côté feel-good des films de Noël (avec un chien), des hordes de sbires très distrayants (mais très dangereux), des joueurs de jeu de rôle grandeur-nature, une héroïne beaucoup trop enthousiaste pour son propre bien, une baston finale bien débile et une mise en abîme par comédie musicale interposée.

(À ce sujet, les auteurs ont avoué avoir fait beaucoup d’efforts pour qu’elle ait l’air crédible, mais ridicule. Si vous voulez mon avis, c’est une comédie musicale, donc ça vient comme ça de base. Mais bon.)

Et tout ça fonctionne très bien. La série, en six épisodes, se déguste comme un gros pain d’épice un peu industriel: on sait que c’est plein de trucs chimiques pas forcément très bons pour la santé (du sucre, du sucre et encore plus de sucre enrobé dans du sucre), mais c’est pas grave.

Hawkeye est quelque part un modèle de « passage de témoin » entre deux personnages. Techniquement quatre, mais je n’en dirai pas plus.

La bande-annonce:

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5 réflexions au sujet de “Hawkeye”

  1. C’est bien ça : c’est une petite série sucrerie de Noël, qui fond dans la bouche et fait plaisir !

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  2. Ouais. Au début, j’en attendais rien, voire la bande-annonce avait un petit côté WTF qui me faisait craindre un ratage possible, et j’ai vraiment adoré.

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  3. Je me lève et je confirme. Ça se regarde très bien. Dans l’ensemble, les séries Marsney se regardent pas mal du tout.

    La présence – divulgâchage ! – du Caïd sorti du Daredevil Marflix m’a mis en joie.
    Surtout que Charlie Cox, acteur de Matt Murdock, a annoncé reprendre le rôle…

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    • Marsney, Marflix… Marrant, j’avais jamais entendu. 🙂

      Sinon, oui, Charlie Cox a déjà repris le rôle (mais si tu es pas au courant, tu as pas dû voir où, donc je ne sais pas si je dois dire ou pas…

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