Comme les choses semblent revenir un peu vers la normale dans le domaine sanitaire, Japan Impact revient à son horaire habituel de la mi-février. Cette quatorzième édition s’est donc tenue le week-end passé à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL pour les intimes).
Un peu toutes les conventions japonisantes de Suisse ont leur propre identité; Japan Impact, c’est celle qui est le plus orientée « culture japonaise », au sens large du terme. Certes, il y a du manga, de l’animé et du cosplay, mais il y a aussi des arts traditionnels: calligraphie, zazen, musique, kimonos, cérémonie du thé, etc.
Elle s’étale sur un étage (plus ou moins) des trois bâtiments centraux de l’école, avec une foule de stands divers – associations, artistes et artisans – dans les couloirs et des animations dans les salles de classe et les amphithéâtres (qui n’ont d’ailleurs pas beaucoup changé depuis que j’ai hanté les lieux, à la fin des années huitante).
Les animations se déclinent sous la forme de concerts, de conférences, d’ateliers divers. Il y a vraiment de tout et pour tous les goûts: personnellement, j’ai assisté à une conférence sur le thé au Japon, des ateliers de coloriage et de lavis d’encre, des tournois de Yu-Gi-Oh!, un concert de musique traditionnelle et des démonstrations d’escrime médiévale, occidentale et japonaise.
Depuis maintenant quelques années, je viens à Japan Impact non seulement pour accompagner ma cosplayeuse d’épouse, mais aussi pour photographier tout ce qui bouge – et aussi beaucoup de choses qui ne bougent pas. Officiellement et tout: j’ai droit à un passe photo. En contrepartie, j’ai passé une grande partie du week-end à courir d’une animation à l’autre pour remplir mes obligations.
Du coup, je finis sur les rotules; au temps pour le repos dominical! Et un peu frustré, aussi: pas mal des ateliers que j’ai dû photographier n’étaient pas très passionnants d’un point de vue photographique, genre des mains qui dessinent (aussi parce que je préfère ne pas prendre des photos de visages reconnaissables, surtout d’enfants).
Comme de coutume, c’est le cosplay qui est l’élément le plus spectaculaire de ce genre de convention. D’abord, par les concours, toujours aussi impressionnants par le niveau et l’inventivité des cosplayeurs, mais aussi par la présence d’une foule de gens déguisés dans les couloirs. Même moi qui ne suis pas un fan des déguisements, je suis régulièrement bluffé par les différents costumes, parfois très improbables.
À signaler aussi l’espace de la Swiss Cosplay Family, qui non seulement présentait certains costumes qui avaient représenté la Suisse dans des concours internationaux, mais aussi proposait des démonstrations de techniques de cosplay, avec imprimante 3D et découpeuse laser.
En prime, nous avons bénéficié d’une météo pour le moins clémente, pour une mi-février. Tout pour plaire. Sinon peut-être que j’ai maintenant pas loin de trois mille photos à trier, retoucher, légender et mettre en ligne. Ça va piquer un peu.
EDIT (23 mars): Photos en ligne, sur Flickr et sous licence Creative Commons.
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