Hourglass: Oblivious to the Obvious

Il y a des jours où je me dis que je suis peut-être un poil trop influençable: le double album Oblivious to the Obvious, du groupe de métal progressif américain Hourglass, m’a été recommandé par quelqu’un que je ne connais pas et que je soupçonne être lecteur occasionnel de ce blog. Bien entendu, je l’ai acheté, ce qui est une façon de dire à tous les zozos qui font du prog qu’ils peuvent m’envoyer leurs recommandations par email s’ils veulent faire une vente de plus.

Bon, maintenant, de là à dire que je regrette l’acquisition, c’est peut-être un peu exagéré. Hourglass est un groupe raisonnablement solide et, s’il manque singulièrement d’originalité, empruntant un peu à Dream Theater et beaucoup à Vanden Plas, il sait faire du métal prog et montre avec Oblivious to the Obvious un goût et un talent certain pour les compositions-marathon: à part deux morceaux de sept minutes et les cinq derniers – qui forment un tout d’une demi-heure –, la durée moyenne d’un morceau tourne autour des douze minutes.

Personnellement, si je veux bien reconnaître toutes ces qualités à Hourglass, l’écoute de cet album ne m’enthousiasme pas plus que ça. J’ai déjà dit que, pour moi, un album de métal progressif se doit d’être plus que correct. C’est mon côté vieux con blasé et j’assume complètement. Il y a de bons moments dans cet Oblivious to the Obvious, mais dans l’ensemble, beaucoup de déjà-entendu. Maintenant, pour vingt balles sur le magasin de musique en ligne qui rime avec “thunes”, c’est très correct pour plus de deux heures.

Ah, une dernière chose: si vous pouvez, évitez leur site MocheSpace, qui réécrit tous les standards d’abomination graphique – pourtant déjà fort riches – de ce site. Maintenant, ce sont vos rétines, hein?…

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5 réflexions au sujet de “Hourglass: Oblivious to the Obvious”

  1. Au pire ça fait un CD de plus pour gonfler les statistiques de qui a la plus grosse d’un billet plus ancien 😀

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  2. C’est peut-être un comble pour une pièce de 2h20 mais la richesse de ce double album ne se distille vraiment qu’au fur et à mesure des écoutes.
    J’assume aussi mon côté vieux con blasé et “pas patient pour un sou”.
    Gros bonus pour les ceuss qui s’intéressent aux paroles (l’avantage d’acheter l’objet plutôt que des fichiers, c’est qu’on a le livret) : le concept album tourne autour des vicissitudes de la vie d’un homme qui, quoi qu’il fasse pour en sortir, est rattrapé par le Destin.
    Soyez curieux…
    Quelqu’un qu’on ne connaît pas et qui trouve ce blog vraiment bien foutu.

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