Je l’attendais, ce nouvel album de God is an Astronaut !
Après l’époustouflant album éponyme sorti en 2008 et qui m’avait valu de faire péter l’armoire à superlatif, Age of the Fifth Sun est le nouvel opus de ce quatuor, qui prouve que l’Irlande a plus à offrir que de la Guinness (ce qui n’est déjà pas mal) et des paradis fiscaux (ce qui est moins enthousiasmant).
Cela dit, histoire de casser tout de suite le suspens, Age of the Fifth Sun ne parvient à mon avis pas à détrôner God is an Astronaut – mais il s’en faut de peu. En fait, à l’écoute de cet album, j’ai l’impression que le groupe est reparti vers ses premières amours, à savoir un post-rock plus proche du Tangerine Dream de la fin des années 1980, période Melrose.
Je regrette quelque peu le côté plus rock et plus flamboyant d’un « Zodiac », encore que « Worlds in Collision », « In the Distance Fading » ou « Age of the Fifth Sun », par exemple, apportent leur lot de flamboyance – ce dernier avec une sonorité discordante assez surprenante.
Même si je reste fan du style et des compositions ultraplanantes du groupe qui en font les compagnons idéaux pour des lectures de science-fiction à grand spectacle, je ne peux m’empêcher de regretter un manque d’audace et d’originalité dans la démarche. À l’instar de beaucoup (trop) d’autres groupes, God is an Astronaut persiste à faire du God is an Astronaut sans trop sembler chercher à se renouveler. Air connu, certes (et c’est le cas de le dire), mais eu égard au talent des musiciens, je trouve ça un peu dommage.
Reste que cet Age of the Fifth Sun est un très bon album de post-rock instrumental et mérite amplement qu’on s’y intéresse.
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Très planant en effet ! Merci pour la découverte Tonton. 🙂