Amusant comme un événement, la GenCon France, qui n’en est qu’à sa troisième édition, s’est déjà imposé dans les esprits rôlistes (et autres) comme incontournable. Il y a sans doute le prestige de la “marque” GenCon, présente depuis les débuts du jeu de rôle (la première aurait eu lieu dans le sous-sol de Gary Gygax).
Cela dit, il faut quand même reconnaître que, sans être follement originale dans sa conception et sa présentation, la GenCon parisienne a su faire une synthèse entre la “pure” convention de jeux et le salon professionnel avec des stands à perte de vue. Ce n’est pas exactement un immense machin, non plus, mais il y a largement de quoi faire.
Tout ceci pour dire que j’y étais — avec la fine équipe de 2 dés sans faces, arrivée en force (pas moins de six représentants). On a eu un joli stand de bonne taille, partagé avec nos compatriotes des Éditions Stratagème (qui publient la traduction du jeu de carte Le Trône de Fer), sur lequel on a pu s’étaler, entre les trucs à vendre (dont le nouveau supplément Tigres Volants) et des protos de jeux de cartes ma foi fort prometteurs.
Un des bons côtés de ce genre de salon, c’est aussi que ça fait un peu événement social pour gens asociaux: on se retrouve entre geeks et c’est bon! On papote entre créateurs et passionnées, on se pleure sur l’épaule parmi, rapport au marché du jeu de rôle qui était mieux avant, mon pauvre monsieur. On se compare les projets mégalomanes…
Le mauvais côté, c’est que c’est bruyant. Déjà, de base, quand on essaye d’appâter le chaland, on est obliger de meugler plus fort que les sifflets et les cornes de brume des autres stands. Non, je n’exagère pas. Note pour plus tard: même quand ils sont de l’autre côté du salon, s’ils sont dans la même salle, les gens de Repos Prod sont trop près.
Mais quand il s’agit de jouer, ça devient carrément pénible. Cette année est moins pire que la précédente: le stand du Grog était légèrement en retrait et dans un endroit moins haut de plafond; n’empêche que les tables étaient les unes sur les autres. La première édition, avec ses salles fermées, étaient nettement plus agréable (c’était mieux avant, etc.).
Bref, je rentre (un peu tôt) content, mais fatigué, mais fatigué…
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