Jugez-moi si vous le voulez, mais il y a des fois où j’ai envie de monter sur une montagne un soir d’orage et de hurler ma rage face à la fin inéluctable de toutes choses. Comme je suis fondamentalement quelqu’un de beaucoup trop raisonnable pour ce genre d’activité, je me contente d’albums de post-metal, comme Dust Eater, premier album de Dimscûa.
C’est grâce à une chronique de Rhyme Signatures que j’ai découvert Dimscûa, formation britannique, formée il y a peu de temps et qui propose une forme de post-metal brut et brutal, collisions d’ambiances sombres et d’explosions d’énergie.
Techniquement, Dust Eater est un EP, mais mon critère étant la durée de plus d’une demi-heure, je le considère comme un album pour deux minutes. Il compte quatre pistes entre sept et dix minutes.
Il y a une histoire derrière cet album et, à l’instar de la musique, elle est brutale: le bassiste, Adam Train, a perdu sa fille. Du coup, le côté « hurler face à la mort » prend un sens beaucoup plus personnel.
La musique de Dimscûa me rappelle beaucoup celle de Cult of Luna, mais avec un côté plus épuré. On est loin des paysages cyclopéens et des ambiances épiques et les aspects explosifs de la musique semblent étrangement intimes.
Cela dit, ça reste du post-metal: du mur de son, une voix saturée bien méchante et, par-dessus, des mélodies très travaillée. Et, sur cet album, les compositions sont au service d’une émotion brute.
Du coup, je ne peux qu’approuver l’enthousiasme du sieur Ian, de Rhyme Signatures: Dust Eater, de Dimscûa est effectivement un des meilleurs premiers album de 2025 et je le recommande chaudement aux amateurs de post-metal. L’album est sur Bandcamp.
Bonus: l’intégrale de l’album


06/08/2025 at 09:42
Je ne suis pas d’humeur forgeronne en ce moment mais ça gratte bien.
Je l’ajoute à ma liste pour le jour où j’aurai envie d’entendre hurler.
Merci !