Il y a des jours où la musique me parle. Et il y a des jours un peu tous les jours. Dans le cas présent – et même si je ne suis pas convaincu par l’ensemble – ce sont deux morceaux en particulier de Endless Forms Most Beautiful, le dernier album de Nightwish, « Alpenglow » et « The Greatest Show on Earth », qui m’ont inspiré ce petit texte de fiction.
Ceux qui suivent le Tigres Volants Central auront certainement vu passer les quelques quarante-cinq épisodes de mon roman-feuilleton Erdorin, Chroniques de l’Arbre-monde – plus la petite dizaine de Fragments d’Éternité. Maintenant que la parution de ce qui ressemble beaucoup à un premier tome est terminée, l’heure est à un petit bilan financier.
J’ai l’impression confuse que « industriel » est le nouveau « militaire »: un adjectif qui transforme immédiatement le terme auquel il est apposé en oxymore. La nourriture industrielle n’est pas de la nourriture, la culture industrielle n’est pas la culture, la musique industrielle… ah non, ça, ça joue encore. Enfin bref. Tout ceci pour vous dire que, depuis pas mal de temps, on parle beaucoup de l’industrie de la culture.
Depuis quelques temps, je voyais passer pas mal de messages de mes collègues en écriture, que ce soit des blogueurs comme Greg ou Ploum ou des co-diasporistes sur Framasphère, qui discutaient de deux plateformes pour les auteurs et les lecteurs, avec un accent sur le libre: Wattpad et Atramenta.
Autour du premier avril, emboîtant le pas à une série de délires facebookiens de Romain d’Huissier, j’annonçais que j’allais, cette année, travailler sur un projet qui ne serait pas en rapport avec Tigres Volants. Rires dans l’assistance.
Je crois vous avoir déjà dit que Neil Jomunsi est un grand malade. Déjà, c’est l’auteur de Jésus contre Hitler, un jalon dans l’histoire de la bargitude littéraire. Ensuite, il est à l’origine du Projet Bradbury, qui est aussi un joli plan de cinglé. Cette semaine, voila-t-y pas qu’il lance Ray’s Day, une fête de la lecture, des lecteurs et des auteurs, le 22 août prochain.
— Tu disparais pendant trois jours, puis tu nous appelles depuis un communicateur public pour nous demander de venir te chercher après un festival de musique ? Enfin, si on peut considérer cette hystérie comme de la musique.
L’homme regardait la soucoupe volante fermement engoncée dans la boue du champ de patates, tout en dégustant sa tasse de thé. Le fermier, un vieux rugueux du Devonshire qui donnait l’impression d’avoir déjà tout vu trois fois, avait visiblement sorti son service des grands jours.
Il y a très longtemps – c’était encore le XXe siècle – Psychée, Jess et moi-même lancions un projet de bande dessinée dans l’univers de Tigres Volants: Erdorin, chroniques de l’Arbre-Monde. Ceux qui ont suivi l’affaire vont sans doute, à ce stade, hocher la tête d’un air triste, entendu, ou les deux.
Dans la série « demain, je commence ma thèse sur la procrastination » et pour compléter ce dont je parlais dans le compte-rendu de Zone franche, un petit mot pour parler de mes quelques projets d’écriture.
J’avais prévenu: ma nouvelle Irrwisch Terminal dans l’univers de Tigres Volants était une expérimentation à plus d’un niveau. D’une part, au niveau de la méthode d’écriture: un premier jet plus ou moins écrit à l’arrache, dans le train entre la Belgique et Genève. Ensuite au niveau de l’envie d’écrire de la fiction dans un format un peu plus accessible au lecteur lambda que des scénarios de jeu de rôle.
Bon, je ne vais pas continuer à tourner autour du pot (blague eyldarin) plus longtemps: la nouvelle dont je vous parlais en début de semaine est en ligne, sous le titre Irrwisch Terminal. J’avoue: le titre n’est pas vraiment l’élément qui me satisfait le plus dans ce texte.
« Au commencement, il y avait une île. Après, il y a eu un starport, mais les choses sont un peu plus compliquées que cela. OK, mauvais exemple : les choses sont toujours plus compliquées, surtout quand on doit gérer dix mille ans d’histoire, avec des Eyldar, des Atlani et des Siyani. Ah, et maintenant, de Terriens. Ne pas oublier les Terriens : d’abord, parce que ça les vexe, mais surtout parce que, pour donner des coups de pieds dans la fourmilière, ils sont très forts. »
Ainsi commence un texte que je me suis soudainement mis à écrire vendredi, dans le train entre Bruxelles et Marloie.
Je fais souvent des rêves étranges et pénétrants. Cette nuit, au milieu du galimatias subconscient habituel, une image claire et forte m’est apparue: celle de deux starports se faisant face.
La citation du jour, aussi anonyme que douloureusement vraie:
“Being a good writer is 3% talent, 97% not being distracted by the internet. »
… ou « même pas mort! » Erdorin (attention! site mis à jour tous les 36 des mois commençant par un Z) est un projet de bande dessinée, plus ou moins maudit, qui trotte dans la tête d’Axelle, Jess et moi; évidemment,… Continue Reading →
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