Il est assez parlant que le dernier ouvrage du regretté Iain M Banks dans son cycle de la Culture, The Hydrogen Sonata, parle de fin du monde et de vie après la mort. Il est également assez parlant que ce roman soit un des plus décalés de l’auteur.
Lorsque Carl Landry, journaliste au Boston Globe, voit un de ses articles sur le meurtre d’un vétéran refusé par la censure militaire, il flaire le coup fourré et se lance dans une enquête qui pourrait bien le mener jusqu’au président Kennedy, présumé mort dans les cendres de Washington.
Sigrid Kyle est une des dernières survivantes d’un corps d’élite, les Sections, chargés de lutter contre les religions non autorisées dans l’Arche, immense acropole qui surplombe l’Atlantique Nord, une cyclopéenne structure de béton qui abrite des milliards d’êtres humains d’un extérieur devenu un cloaque toxique. Elle est La dernière Walkirie éponyme du roman cyberpunk de Benoît Attinost.
The Fractal Prince, de Hannu Rajaniemi, est la suite de The Quantum Thief, qui met en scène le génie de la cambriole Jean Le Flambeur dans un univers post-Singularité, un système solaire qui ne ressemble à plus rien de connu. Et c’est un peu le problème: si j’ai plutôt bien aimé le précédent, devoir raccrocher les wagons avec celui-ci après plus d’une année s’est avéré ardu.
Dans La Lune n’est pas pour nous, roman de Johan Heliot, il y a des Nazis, des Zeppelin, du dieselpunk, de l’uchronie et des extra-terrestres. Je signe où? En fait, avant de signer, j’aurais peut-être dû faire attention à un léger détail: ce livre est en fait non seulement la suite de La Lune seule le sait, que je n’ai donc pas lu, mais il précède également La Lune vous salue bien. Du coup, j’ai un peu l’air fin en déboulant au milieu d’une trilogie.
Ceux qui lisent ces pages ont sans doute déjà vu passer cet étrange mot, Qantice. Projet de métal symphonique/progressif, mais également concept de science-fiction décliné ici sous la forme d’un roman, par la plume bicéphale de Tony Beaufils (par ailleurs guitariste du groupe et Orc au Banjo dans une autre vie) et Marie Fontaine.
Avec Stoner Road, le roman de Julien Heylbroeck, je continue dans mon petit périple dans les contrées littéraires du « sex, drugs, magic and rock’n’roll » (après Perkeros et Armageddon Rag). C’est un peu un hasard, parce que j’ai acheté le bouquin à l’origine par pur copinage, mais il se trouve que ça tombait pile-poil dans le flux.
Lors d’un assaut majeur contre les Mimics, les extra-terrestres qui ont envahi la Terre, la jeune recrue japonaise Keiji Kiriya, meurt. C’est ainsi que commence Edge of Tomorrow, roman – light novel, pour être précis – de l’auteur japonais Hiroshi Sakurazaka, dont est tiré le film avec Tom Cruise, dont je vous ai parlé hier (ou avant-hier, je me suis un peu pris les pieds dans les boutons).
Une génération après le « Step Day », qui a vu une infinité de Terres parallèles s’ouvrir à l’humanité, Joshua Valienté repart à l’aventure pour The Long War, deuxième tome de cette saga signée par Terry Pratchett et Stephen Baxter, qui devrait en compter cinq au total (à l’heure où vous lirez ces lignes, le troisième, The Long Mars, sera peut-être déjà paru).
Comment aurais-je pu résister? Un roman de science-fiction signé par China Miéville qui parle de choc culturel entre Terriens et extra-terrestres et recommandé par Gromovar, en sus. Pourtant, au final, je ne peux m’empêcher de penser que Embassytown est un peu décevant.
Quarante ans, ça fait une paye! Il était donc presque logique qu’un historien s’attache à retracer la genèse des jeux de rôles en général et de son Grand Ancêtre en particulier, j’ai nommé Dungeons & Dragons. Pour le coup, c’est Jon Peterson qui s’y colle, dans un ouvrage intitulé Playing at the World.
L’ami Éric Nieudan vient de sortir Ch3val de Troi3, une novella cyberpunk en numérique aux éditions Bragelonne et vous vous doutez bien 1) que je l’ai lue fissa et 2) que si je commence ma chronique par « l’ami Éric », c’est bien parce qu’il y a avis de copinage et de subjectivité coincée sur 11. Donc, j’ai bien aimé. Comme ça, c’est fait.
Or donc, il y a trois semaines, dans « vendredi vraie vie », je vous parlais d’un entretien avec Gérald Bronner, réalisé il y a un an à l’occasion de la sortie de son livre La démocratie des crédules. Sans surprise, ce livre, je l’ai acheté et lu dans la foulée et, à part une couverture hideuse à force d’être quelconque (elle a dû être réalisée sous Word), il est très bien.
Autre manifestation que de nombreux de mes amis et contacts m’avaient vendue comme géniale avec beaucoup d’enthousiaste, Geekopolis 2014 a été l’occasion pour madame et moi de se faire une convention avec un intérêt pour nous deux, en remplacement d’une Japan Expo divorcée de la Comic-Con cette année.
La question de la criminalité sur Internet a toujours été un sujet sensible et j’ai un peu été surpris de voir Cory Doctorow lui-même recommander, sur BoingBoing, l’ouvrage de Nate Anderson, The Internet Police.
Avec Fiddlehead, sixième titre de la série steampunk « Clockwork Century », Cherie Priest conclut son arc narratif commencé avec Boneshaker. Et je dois avouer qu’elle le fait avec un certain panache: par une histoire qui implique une course contre l’apocalypse et un casting de rêve.
Je ne suis pas exactement ce que l’on pourrait appeler un fan des bouquins de guerre. Pourtant, si je vous parle de La Petite Guerre, signée Crixos, vous vous doutez bien que ce n’est pas de l’ouvrage banal, à base d’héroïsme viril, qui sent la sueur et la cordite. Bon, soyons honnête: y’en a aussi.
Neil Jomunsi est un peu fou, je crois. Preuve en est son Projet Bradbury, pari d’écriture qui consiste a écrire chaque semaine, pendant un an, une nouvelle et la publier au format numérique. J’aime bien les projets un peu dingues de ce genre et j’aime bien Neil Jomunsi, donc j’ai souscrit.
En cette année anniversaire, la lecture d’un ouvrage sur l’histoire de Donjons & Dragons s’imposait: c’est chose faite avec Of Dice and Men, du journaliste américain David Ewalt, qui prouve une fois de plus que le jeu de rôles mène à tout (y compris à travailler pour Forbes), même sans avoir forcément à en sortir.
Pour un jeune officier frais émoulu de l’Académie spatiale comme Andy Dahl, recevoir un poste à bord de l’Intrepid, vaisseau-amiral de l’Union universelle des planètes, est un rêve. Sauf qu’il s’agit d’un poste où le risque de mourir de façon spectaculaire est remarquablement élevé. Bienvenue dans le monde de Redshirts, roman de science-fiction signé John Scalzi!
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