Il m’arrive de me rappeler que je suis historien et de plonger dans un livre traitant de l’Histoire. Récemment, ce fut Les inconnus de Versailles, de Jacques Levron, recommandé par Tristan Lhomme – excusez du peu! – sur le blog choral de Hugin & Munin.
Quand on lit un titre comme Invraisemblances et contradictions dans la Bible, de Gerald Messadié, soit on est un athée convaincu et on ricane sur le pléonasme, soit on est un croyant et on hurle au blasphème. Et si, comme moi, on est un peu entre les deux, tendance historien, disons qu’on fait un peu des deux aussi.
Prenez un de mes auteurs préférés, à savoir Charles Stross, une réflexion pessimiste – mais pas forcément irréaliste – sur l’avenir et ajoutez une référence à un texte fondateur d’Internet et vous obtenez A different cluetrain.
J’ai l’impression confuse que « industriel » est le nouveau « militaire »: un adjectif qui transforme immédiatement le terme auquel il est apposé en oxymore. La nourriture industrielle n’est pas de la nourriture, la culture industrielle n’est pas la culture, la musique industrielle… ah non, ça, ça joue encore. Enfin bref. Tout ceci pour vous dire que, depuis pas mal de temps, on parle beaucoup de l’industrie de la culture.
La semaine passée, je voulais écrire un article intitulé « Je ne suis pas en guerre » et, juste avant de commencer à balancer mes idées, je suis tombé sur Non, nous ne sommes pas en guerre, un article d’Eros Sana sur le site Basta ! (via Un jour, une idée), qui disait à peu près la même chose.
Après le bilan, il est aussi l’heure de penser aux résolutions pour 2015. On va faire simple: ce seront grosso-modo les mêmes que pour 2014. Je vais donc continuer vers l’objectif de légèreté, vers l’exploration et la promotion de solutions open-source et continuer également dans le domaine de la création.
Moitié essai sur la place de l’art dans la société, moitié autobiographie, The Art of Asking d’Amanda Palmer n’est pas seulement intéressant et plaisant, c’est également et surtout un livre important, surtout si on s’intéresse à des modèles alternatifs, comme le prix libre.
Je n’aime toujours pas les traditions, mais comme cela fait quelques années déjà que sacrifie à celle-ci, autant continuer avec les résolutions de nouvelle année – et, pour commencer, en profiter pour tirer un petit bilan de celles des années précédentes.
Un des slogans les plus marquants que j’ai pu lire ces derniers jours, c’est celui de Reporters sans frontières: « Ils veulent nous réduire au silence, ils n’auront obtenu qu’une minute. » J’aurais aimé pouvoir agir en fonction de cette phrase, mais je dois avouer que, dans mon cas, la minute ait duré un peu plus longtemps. Trop, sans doute.
À l’heure où j’écris ces lignes – le mercredi 7 janvier 2015, vers 19 h – je viens de perdre douze amis. Peut-être plus, ou moins, je ne sais pas, au juste: j’ai coupé Internet depuis 14 heures. Je ne sais pas, je ne sais plus; je ne veux pas vraiment savoir, en fait.
Maître Mô est un avocat blogueur français et Au guet-apens est un recueil de ses chroniques judiciaires, une quinzaine d’affaires traitées tantôt sous une forme purement documentaire, tantôt en « docu-fiction ». Je me souviens l’avoir vu mentionné dans le Canard Enchaîné, mais également sur le blog de François.
Mardi passé, Axelle a posté un billet sur un changement de loi sur la TVA dans l’Union européenne, jusque là passé sous le radar et qui a le potentiel de mettre dans le caca un grand nombre de micro-éditeurs et de créateurs indépendants.
Ce deuxième tome de Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIb, intitulé Mon retour en France parle beaucoup de retour et, au final, assez peu de France. Cette bande dessinée biographique de Jacques Tardi sur son père est une immersion dans le quotidien des prisonniers de guerre français dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale.
Une des constantes de mes interactions sociales via Internet (= Facebook), c’est la litanie de trucs poucraves mis en vente. Récemment, c’était un Monopoly à thématique Zelda. Bon, perso, la franchise Zelda me laisse froid pour cause d’absence de console, mais je comprends le souci.
J’ai beau être marié et pour le moins heureux dans mon couple, l’article d’InternetActu 2040 : la fin du mariage m’est apparu comme salutaire sur un certain nombre de points qui semblent faire débat ces derniers temps. À commencer par le léger détail que le mariage et la famille « traditionnels » tels que nous les connaissons aujourd’hui sont, pour leur plus grande partie, une invention des conservateurs du XIXe siècle.
Hier, il y a eu grève à Genève. En soi, la chose tient déjà du scoop: en Suisse, de façon générale, et dans le canton en particulier, on râle beaucoup, mais on fait rarement grève. Le mouvement a touché les Transports publics genevois – TPG pour les intimes – en protestation contre des menaces de suppression d’emplois et des tensions croissantes sur leurs conditions de travail.
Oui, je sais, j’insiste beaucoup sur le sujet – limite lourdingue – mais il se trouve que des articles récents sont venus me relancer sur la question de la publicité sur les sites web – et surtout de pourquoi ce n’est pas considéré par beaucoup d’acteurs du milieu comme une vraie question.
Swisstopia est le nom d’un magazine, dont l’édition du 15 septembre 2035 est consultable en ligne sur le site de l’Office fédéral suisse du développement territorial. C’est aussi le nom d’un projet développé par la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève, qui a remporté le concours « Demain, la Suisse? »
Il est peu probable que vous ayiez pu échapper à la tempête fécale du nom de GamerGate. Je n’ai pas vraiment envie de m’étendre sur le caractère ultra-vomitif de toute cette affaire. Par contre, j’aimerais pointer vers un article du site Popehat, intitulé Ten Short Rants About #GamerGate.
J’ai presque hésité à publier cet article vendredi passé, droit derrière un échange particulièrement virulent au sujet du projet de loi « antiterroriste » discuté par le Parlement français. J’utilise des guillemets parce que je considère que ce projet n’a pas grand-chose à voir avec l’antiterrorisme et beaucoup plus avec un désir de plus en plus profond de contrôle institutionnel sur un peu tout ce qui dépasse.
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