Ah, Internet! Ce lieu merveilleux où une infinité de singes tapent sur une infinité de machines à écrire, tout en lisant une infinité d’écrans (et lancent aussi des infinités de caca)! Évidemment, le rapport signal-bruit n’est pas optimal, c’est pourquoi j’ai tendance à filtrer.
Je ne sais pas si c’est le chouinage qui fonctionne (j’espère que non) ou si le hasard en a voulu ainsi, mais le bilan Flattr pour ce mois d’août se révèle positif, avec €12.73 – principalement grâce à la contribution massive d’un de mes lecteurs, qui a cliqué sur une trentaine d’articles.
Au vu de mon bilan Flattr pour le mois de juillet 2015, la question se pose de nouveau: tendance lourde ou sécheresse saisonnière? Car les recettes se sont élevées à €7.53, ce qui est le point le plus bas depuis décembre 2012. Dans le même temps, mes dons sont toujours de €10, mais avec 39 clics.
La question de la rémunération des contenus est à mon avis une des questions clés de la création sur Internet, c’est pourquoi j’ai tendance à m’intéresser aux différentes solutions potentielles, comme Carrot et Pressformore.
Comme disent les gens sérieux, la tendance est décidément baissière: sur Flattr, ce mois de juin se traduit par un revenu de €8.52, pour €10 de dépenses sur 43 objets. Je doute que juillet et août, mois traditionnellement pauvres, viennent inverser la courbe.
Oui, cette chronique parle du premier jeu vidéo Borderlands, celui sorti en 2009. Comme je suis quelqu’un d’ordonné et de méthodique, je les ai joué dans un ordre bien particulier, déterminé par une raison et une logique très précise.
Un des arguments qu’on oppose souvent à la notion de licence libre, c’est le côté « oui, mais si je ne protège pas mes créations, n’importe qui peut les prendre et les vendre en mon nom. » C’est vrai et ça arrive – et les quelques anecdotes récentes que je mentionne dans ce billet le prouvent – mais c’est moins grave que l’on pourrait le penser. Parce que voler quelque chose qui est disponible gratuitement, c’est quand même très con, quelque part.
Ce mois de mai, l’activité Flattr se solde de nouveau par une quasi-parité, avec €10 distribués et €9.52 reçus; je commence à me demander si mon récent article sur les difficultés de Flattr ne m’a pas valu une malédiction vaudou – ou s’avère être une prophétie autoréalisatrice, c’est selon.
Je ne sais pas si mon récent billet sur les difficultés de Flattr en est une cause, une conséquence, une démonstration, mais mon revenu mensuel continue à baisser, passant pour la première fois depuis pas mal de temps en-dessous des €10. À moins, bien entendu, qu’il ne s’agisse d’une coïncidence; on ne sait jamais.
En ces temps où la méconnaissance d’Internet et d’un peu tout ce qui concerne le numérique nous vaut un vote aussi dangereux qu’inutile, Jérôme Choain, dit JCFrog, vient de poser une fort belle réponse à intitulée Lettre aux analphabètes sur son blog.
J’aurais dû m’y attendre, mais le retour de balancier a été brutal: les recettes de ce mois de mars 2015 sur Flattr ne s’élèvent qu’à €10.67 – contre €25 le mois précédent – alors que, pour une bête raison technique, le total de mes dons est monté à €15.
Depuis le temps que j’en parle, entre mes bilans mensuels ou divers articles sur le financement participatif, vous devez savoir que je suis un fan de Flattr, le système de micro-dons créé par des anciens ingénieurs de The Pirate Bay pour tenter de répondre à la question du paiement des créateurs sur Internet.
On aurait pu croire qu’avec seulement vingt-huit jours, février serait une sorte de mois creux sur Flattr. Il n’en est rien et je réalise même mon plus gros revenu, avec €26.15, pour €10 de dons; à vrai dire, c’est plutôt moi qui ai roupillé, avec seulement 37 flattrs.
Il fallait bien quelqu’un comme Cory Doctorow pour détourner une des phrases les plus mythiques d’Internet et, avec son essai Information Doesn’t Want to Be Free, sérieusement débroussailler la question des droits d’auteur, de la copie, des verrous numériques et, plus généralement, de la liberté d’expression et de création au XXIe siècle.
Ceux d’entre vous qui ont de la mémoire (ou un bon moteur de recherche) se souviendront peut-être de mes expériences passées avec Diaspora, le réseau social open-source. Pour être bref, ce n’était pas très positif. Pourtant, depuis quelques mois, j’y suis retourné et je suis actif sur Framasphère, le nœud Diaspora mis en place par Framasoft.
Je ne sais pas si ce sera un signe, mais, du point de vue de Flattr, l’année 2015 commence un peu comme 2014 s’est terminée, avec €12.61 de recettes et €10 de dons. Bon, d’un point de vue technique, ce début d’année semble aussi se manifester par beaucoup de bugs: j’ai des notifications qui n’apparaissent pas et des boutons qui fonctionnent de façon erratique. J’ai comme l’impression que les grands changements annoncés depuis quelques mois s’enfantent dans la douleur.
Depuis quelques temps, je voyais passer pas mal de messages de mes collègues en écriture, que ce soit des blogueurs comme Greg ou Ploum ou des co-diasporistes sur Framasphère, qui discutaient de deux plateformes pour les auteurs et les lecteurs, avec un accent sur le libre: Wattpad et Atramenta.
C’est avec un plaisir non dissimulé (comprendre: une banane visible depuis l’orbite) que j’ai repris le chemin de Pandora. Pas celui d’Avatar, mais plutôt la planète SF/post-apo décalée du jeu vidéo de tir à la première personne Borderlands: The Pre-Sequel qui, comme son nom l’indique, est la suite-qui-se-passe avant de Borderlands 2.
Le dernier bilan de l’année pour mon activité Flattr est plutôt positif, puisqu’il est de €15.73 reçus pour €10 donnés. Il faut bien évidemment mettre le bémol que je donne moins depuis quelques temps – €10 au lieu de €15 jusqu’en juillet – mais je flattre moins, aussi: environ 40 clics par mois au lieu de 50. Je reste donc à un montant par clic raisonnable, de l’ordre de vingt-cinq centimes.
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