Brutus: Unison Life

Une fois n’est pas coutume, c’est à une source inhabituelle – la chaîne Metal Hunters – que je dois la découverte de Brutus et, plus précisément, de leur nouvel album Unison Life. Un album dans un registre assez inhabituel pour moi, d’ailleurs.

En effet, Brutus est un trio belge actif depuis près de dix ans et qui est classé post-hardcore. Sans être un grand spécialiste du genre, y’en a. Comme il y a également dans leur musique du post-rock, du post-metal et une chanteuse-batteuse qui donne au groupe une voix très particulière.

Troisième album du groupe, Unison Life compte dix pistes plutôt courtes, entre trois et cinq minutes – sauf la première et la dernière, respectivement de deux et sept minutes. Au total, l’album dure près de trois quarts d’heure.

Comme mentionné, je ne suis pas forcément client du post-hardcore et, plus généralement, des sonorités punk. Je ne déteste pas, mais c’est pas trop ma came. Pourtant, il y a quelque chose qui m’a immédiatement happé dans Brutus.

Le groupe mélange en effet pas mal d’influences, le plus souvent dans les genres post-quelque chose. Le post-rock pour les atmosphères électriques, un peu de post-black et, effectivement, ça et là, pas mal d’explosions punk. Ça m’a aussi rappelé le Mariner de Cult of Luna et Julie Christmas.

Mais je pense que c’est, justement, la voix de Stefanie Mannaerts qui m’a le plus frappé. Il faut dire qu’elle tabasse. Mais pas seulement. Au reste, tout le groupe est franchement impressionnant et maîtrise son art comme peu. Il n’y quasiment rien à jeter dans cet album.

Les compositions de Unison Life sont en général très énergiques, comme « Brave », « Victoria », « Dust » ou « Liar », mais l’album compte aussi quelques respirations, des pistes plus calmes comme « What Have We Done » ou des bouts de « Storm » et « Desert Rain ».

Avec Unison Life, Brutus m’a pas mal impressionné, au point d’acheter cet album en périphérie de ma zone de confort musicale. Si vous avez tendance à aimer les mêmes trucs que moi d’habitude, je ne peux vous garantir que vous allez kiffer, mais je vous encourage à lui consacrer une écoute, par exemple sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Dust »

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