Arena: The Theory of Molecular Inheritance

Avec The Theory of Molecular Inheritance, Arena est de retour! Pas seulement le groupe, mais le groupe que j’aimais bien, celui qui nous avait gratifié d’albums magiques comme The Visitor. C’est important pour moi, parce que les précédents albums m’avaient déçu.

Arena est ce qu’on appelle volontiers un super groupe, un projet monté autour de musiciens connus dans d’autres groupes, ici opérant dans les milieux du rock progressif et du metal. Et, sans surprise, musicalement, c’en est aussi.

Dixième album studio du groupe, The Theory of Molecular Inheritance est, comme souvent, un beau bébé de plus d’une heure, avec onze morceaux. Rien de foufou cependant dans le format: hormis une piste de deux minutes, les autres durent entre quatre et sept minutes.

Posons tout de suite les choses: cet album n’est pas le meilleur d’Arena. Il n’est probablement pas dans le top 3 non plus. Mais, après plusieurs opus oscillant entre le moyen et le médiocre, le groupe revient vers sa marque de fabrique.

Ainsi, je retrouve dans The Theory of Molecular Inheritance la « patte » de la formation britannique: un néo-prog musclé qui, dans cet album, se met au service d’un concept entre fantastique et science-fiction autour d’une découverte révolutionnaire.

Il y a quelques très bonnes pistes dans cet album, où le « son Arena » explose. Il y a également pas mal de compositions plus convenues, mais même dans celle-ci, on a souvent un moment où Clive Nolan lâche les bourrins sur un solo de claviers qui transcende l’ensemble.

Clive Nolan est, à mon avis, le MVP de cet album: ses parties de claviers sont somptueuses et, souvent, sauvent les compositions. Damian Wilson assure une partie vocale tout à fait honorable, mais John Mitchell, qu’on a connu plus présent, est à mon avis un peu en retrait sur cet album.

Si, globalement, je retrouve dans The Theory of Molecular Inheritance le son du Arena d’antan, je n’y retrouve pas un élément important de l’identité du groupe: son intensité, voire son agressivité. C’est un bon album, mais il est plutôt gentil; c’est une belle histoire, avec une bonne musique, mais sans plus.

Vous me direz: c’est déjà pas mal et je suis d’accord. Avec The Theory of Molecular Inheritance, Arena revient aux affaires. C’est un album plaisant, que je recommande aux amateurs de néo-pro contemporain musclé.

Bonus: la lyric-video ce « Time Capsule », la première piste de l’album

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1 réflexion au sujet de « Arena: The Theory of Molecular Inheritance »

  1. Je l’adore pour ma part, mais c’est certainement du à mon aveuglement pour Damian Wilson. Mais oui, je suis d’accord, John Mitchell nous avait habitué à mieux.

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