Quand on est chroniqueur, on a toujours une liste que l’on appelle « La Pile de la Honte », avec tous les immanquables qu’on a manqué. Parmi ceux-ci, Tales of a Dying Sun, premier album de Ash Twin Project, proposé par Fred Prevost.

Ash Twin Project est une formation française, originaire de la région d’Agen et inspiré, semble-t-il, par le jeu vidéo Outer Wilds (avant que vous ne demandiez, non, je ne le connais pas). Leur musique se situe à l’intersection entre post-metal et prog-metal, avec un chant principalement féminin.

Tales of a Dying Sun est le premier album de cette jeune formation. Il compte cinq titres plutôt longs, puisque l’album dure un total de trente-sept minutes et des virgules. la composition la plus courte est un poil en-dessous de six minutes et la plus longue dépasse les neuf minutes.

On ne va pas se mentir: à l’écoute de Ash Twin Project, j’ai immédiatement pensé à The Gathering. Bon, en moins lyrique et en plus agressif, mais entre cet album et Mandylion, il y a bien trente ans. Putain, trente ans…

Il y a pire comme point de comparaison et, si le groupe n’est pas au niveau de ce glorieux modèle, la barre est quand même placé à un niveau stratosphérique. Et, globalement, Tales of a Dying Sun est un album agréable, très mélodique et atmosphérique, avec quelques rares contrepoints en voix saturée.

Agréable, sans plus. Comme mentionné, je n’ai jamais joué à Outer Wilds, donc j’ai l’impression qu’il y a un certain nombre de références qui me passent au-dessus de la tête. Après, ce n’est pas très grave non plus: la musique s’écoute sans avoir besoin d’autres supports.

Tales of a Dying Sun n’est donc pas exceptionnel, mais il est bien, voire très bien si on prend en compte que ceste un premier. Ash Twin Project a une bonne maîtrise du style, mais mériterait de développer sa personnalité propre. En attendant, cet album, disponible sur Bandcamp, est de très bonne tenue.

Bnus: la lyric-video de « Coelacanthe »

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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