Amateurs de post-rock stellaire, les étoiles vous sont propices en cette fin d’année, puisqu’un nouvel album de très belle tenue vient d’arriver dans les bacs (numériques ou autres): Eternal Movement du groupe polonais Tides from Nebula.
Il propose ici une nouvelle fournée de sa recette habituelle, fortement inspirée par God Is An Astronaut, avec huit pistes instrumentales et un total de quarante-sept minutes d’une musique planante, lumineuse, faite de galaxies qui s’embrasent et de voiliers solaires qui glissent majestueusement entre les corps célestes. Ou alors c’est moi qui ait bu un truc pas frais.
Bon, il faut dire ce qui est: Tides from Nebula fait preuve ici plus de son savoir-faire que de son originalité: il n’y a pas grand-chose dans Eternal Movement qui n’ait pas déjà été entendu ailleurs. En même temps, il n’y a rien non plus qui sente réellement le réchauffé ou le bâclé: c’est de la belle ouvrage, mais bâtie sur des canevas déjà passablement utilisés.
Que ce soit le grandiloquent “Laughter of the Gods”, qui ouvre l’album, ou le plus rythmé et planant “Only with Presence” qui le suit – je pourrais aussi mentionner “Hollow Light”, la force de cet album est de conjurer des images de champs d’étoiles, de nébuleuses (bien entendu) grandioses et de voyage stellaire.
Eternal Movement est donc un album à recommander aux amateurs de science-fiction musicale, une excellente bande-son pour du space-opéra à grand spectacle, mais également avec une dimension intimiste.
En bonus, la vidéo officielle de “Only with Presence”, visiblement tournée sur une planète proche d’une géante jaune:
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