Et voici donc le fier vaisseau spatial The Orville, et son équipage quelque peu secoué, reparti vers de nouvelles aventures pour une troisième (et probablement dernière) saison intitulée « New Horizons ».

Pour ceux qui avaient – littéralement – raté les épisodes précédents, The Orville est une série de science-fiction créée par Seth MacFarlane, plus connu pour ses séries animées American Dad et Family Guy. Ici, il s’agit d’une série live-action.

Plus précisément, The Orville est une série de space-opera qui ressemble beaucoup, mais alors beaucoup à Star Trek, période « série originale » et Next Generation. On y trouve un vaisseau spatial qui explore la galaxie, rencontre des civilisations étranges et des phénomènes chelous et, de temps à autre, se fritte avec des peuples belliqueux.

À une différence près: The Orville joue la carte du pastiche humoristique et ajoute une couche de soap-opera parfois graveleux. Ma dame avait coutume dire que « c’est Star Trek en drôle ». Enfin, ça c’est surtout vrai jusqu’à cette saison.

En effet, New Horizons commence sur une note très sombre: l’Union planétaire en guerre contre les Kaylons, un peuple d’androïdes qui cherche à exterminer toute vie biologique, suite à la trahison d’un des membres de l’équipage du vaisseau. Et les choses ne vont pas s’arranger, du moins pas tout de suite.

Oui, parce que si The Orville: New Horizons adopte une tonalité beaucoup plus sérieuse, avec quelques d’épisodes carrément brutaux (« Gentry Falling Rain » ou « Twice in a Lifetime ») et un final tragique (avant un épilogue plus léger), la série reste résolument optimiste, voire utopique – à la limite de la naïveté parfois. Comme son modèle, en fait.

Quelque part, cette « parenté » avec Star Trek est peut-être le plus gros écueil de la série. Si on connaît l’original, il peut être difficile de rentrer dans The Orville sans y voir un clone, parfois maladroit.

Mais je pense néanmoins que c’est une série qui a sa personnalité propre et qui joue sur deux-trois idées assez originales. Ainsi, l’idée de voir des extra-terrestres qui ressemblent vraiment à des extra-terrestres (pas juste des humains avec des couleurs exotiques et des prothèses en latex).

Et puis les personnages sont vraiment attachants, plus que ceux de Star Trek, qui semblent surtout définis par leur poste à bord du vaisseau. Disons qu’on en apprend plus sur eux en trois saisons de The Orville qu’en six saisons de Next Generation. Au passage, on notera la présence d’un invité amusant: Bruce Boxleitner, de Babylon 5, qui joue ici le président de l’Union planétaire.

À noter que, dans cette saison, les dix épisodes sont sensiblement plus longs qu’à l’accoutumée: entre une heure et presque ne heure et demie. Mais je vous la conseille instamment: c’est une excellente série de science-fiction.

Bonus: la bande-annonce

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