Et donc, cet hiver, The Mandalorian est revenu pour une deuxième saison. This is the way. Et c’est donc reparti pour un tour il y a très longtemps, dans une galaxie lointaine, avec le mercenaire le plus réflectif de l’univers Star Wars et son bébé-Yoda.
OK, dit comme ça, et si vous n’avez pas vu la première saison, vous devez sans doute vous demander coton de morse. Ou ouate de phoque, c’est selon. Et même si vous l’avez vue, je vous accorde que c’est un peu lapidaire (comme dans: vous avez le droit de me jeter des cailloux).
Reprenons donc: The Mandalorian, c’est l’histoire du chasseur de prime éponyme, engoncé dans une armure complète en beskar (une variante locale de bourrinnium) et qui ne retire jamais son masque. Il a tendance à interagir avec ses contemporains par des phrases laconiques, ou en tirant dessus. Parfois les deux, dans un ordre variable.
Dans la première saison, il tombe sur un enfant – un bébé, en fait, même sil affiche cinquante ans au compteur – qui semble être du même peuple que Yoda. Nous, on le sait; le Mandalorien pas. Par contre, il se prend d’affection pour le gamin et essaye de lui trouver une famille d’accueil.
Ah, oui, le bébé-Yoda a aussi des pouvoirs de Jedi et il a un Grand Méchant Impérial aux trousses. Mais ça reste quand même un bébé, le modèle équivalent humain de 3-4 ans, qui est surprenamment mobile et a tendance à bouffer un peu tout ce qui passe.
Dans ces huit nouveaux épisodes, l’accent va surtout être mis sur la quête du Mandalorien pour trouver une famille pour le bébé. Pour ce faire, il va sillonner la galaxie – OK, retourner sur Tatooine, encore – rencontrer des gens, tirer sur un certain nombre d’entre eux, faire des deals plus ou moins foireux, faire sauter des trucs. La routine.
En fait, en plus du côté western-spaghetti déjà présent dans la première saison, il y a un peu une structure façon jeu vidéo aux épisodes de cette série: le Mandolarien cherche un truc, il trouve une personne qui a le truc ou qui sait où il est, mais il doit lui rendre un service. Parfois il y a de la trahison, parfois pas.
Je dois avouer que cette deuxième saison m’a moins enthousiasmé au final. Déjà, ce côté « formulaïque » a un côté un peu pesant. Ensuite, il y a deux-trois éléments qui m’ont semblé un peu trop « fan-service ».
Pas dans le sens « petites culottes en gros plan », je vous rassure: plutôt des trucs qui semblent avoir été surtout prévu pour faire bicher les geeks, mais qui n’apportent pas grand-chose dans l’histoire.
Ceci posé, il y a des trucs que j’aime bien dans The Mandalorian, comme le fait que c’est du Star Wars qui donne l’impression de montrer les « vraies gens »: les mineurs, les dockers, les peuples nomades qui tentent de survivre pendant les gros clash géopolitiques.
Il y a une troisième saison de prévue, mais si celle-ci avait dû être la dernière, je trouve qu’elle se termine de façon touchante, mais satisfaisante. Bon, la séquence post-générique du dernier épisode annonce d’autres trucs potentiellement amusants.
Bonus: la bande-annonce
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j’ai du mettre en pause ma lecture pour nettoyer mon clavier à ce niveau. il aime pas le café.
Ah, le classique C | N > K!
Désolé (pas désolé).
Ah mais le fan-service c’est obligatoire pour un bon Star Wars 😉 Moi j’ai pipi-culotté.
D’un côté, la première saison me satisfaisait pour le côté fan en élargissant l’univers, en revoyant ce qu’on aime dans Star Wars mais je restais sur ma fin sur la réalisation très western basique pour moi. Donc je ne me voyais pas rempiler pour une saison 2. Même si il est mimi le bébé yoda…
Etrangement, j’aime bien la modestie relative des enjeux de ces histoires, même si y’a des épisodes qui sentent vraiment le remplissage d’intrigue. Disons que la nouveauté fonctionne moins bien, mais si on a apprécié la saison 1, on apprécie sa suite.
En fait, tu touches peut-être à ce qui m’a dérangé dans cette saison: les enjeux ne sont plus trop modestes une fois que tu introduis des trucs (OK, un truc) comme dans le dernier épisode de la saison.