Embarquez dans la muscle-car, attachez vos ceintures: les gaz à coin, translateur hyperspatial enclenché et Exilion, de The Baptized, à fond dans la stéréo. Direction: les étoiles et au-delà!

The Baptized, c’est un power-trio, trois cousins de la région de Lille qui proposent une musique instrumentale survitaminée qui emprunte à la fois au post-rock et au rock psychédélique, un peu comme un croisement entre Maserati et Slift, avec un petit côté Monkey3 des débuts, aussi.

Exilion est le premier album du groupe. Il compte huit titres pour un peu plus de quarante minutes. Deux des pistes sont des interludes d’une minutes, cinq durent entre quatre et sept minutes et le final s’étale sur plus de onze minutes.

Je l’avais déjà mentionné il y a quelques temps: j’aime bien le post-rock quand ça bouge. Et si The Baptized se définit plus comme heavy psych, je les rapprocherais quand même de ce genre musical, notamment par une proximité stylistique avec Maserati. J’y retrouve la même batterie très présente et les mêmes guitares très agressives.

Et donc, Exilion est un album qui bouge. Beaucoup. Si, techniquement, le groupe le définit comme un voyage en terres hostiles et post-apocalyptiques, je lui trouve un côté très spatial. Il y a également un côté « à fond les manettes » qui n’est pas pour me déplaire.

Après, je ne vous cacherai pas que la musique de The Baptized n’a pas grand-chose d’avant-gardiste. C’est même assez basique, voire un peu répétitif dans les sonorités. Mais, d’une part, le relativement petit format de l’album évite que ce soit un problème et, d’autre part, c’est aussi très efficace. Plus d’un point de vue viscéral qu’intellectuel, mais les images mentales crées par la musiques ont un côté grandiose, somptueux.

Et au final, j’aime beaucoup cet album et, plus généralement, ce que propose The Baptized. Embarquez avec Exilion, c’est un chouette voyage – et merci au passage à Clément Duboscq – Vous Connaissez? pour le service presse. L’album est disponible sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo (un peu cheloue) de « Jerry’s Escape »

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