Cela faisait un moment que l’imposant Loar, ouvrage de space-opéra de Loïc Henry, trônait dans ma bibliothèque. Je me suis enfin décidé à l’ouvrir et j’y ai trouvé un ouvrage à l’écriture remarquable, au service d’un contexte certes foisonnant, mais plus proche de l’héroïc-fantasy que de la science-fiction.
Ce n’est pas sans hésitation que j’ai acheté le premier tome de la bande dessinée uchronique Space Reich, intitulée « Duel d’aigles ». L’hésitation provenait du fait qu’on y retrouve au scénario Richard D. Nolane, également auteur de Wunderwaffen. Pas que j’ai quoi que ce soit contre le bonhomme, mais je sature franchement sur le folklore nazi.
Galavant le brave, le fier, le redresseur de torts, est le héros de cette série télé. Il vit heureux au Moyen-Âge avec sa belle et douce Madalena, jusqu’au moment où cette dernière est enlevée par l’odieux roi Richard, qui entend bien l’épouser. Sauf qu’au moment où le héros, après avoir pourfendu un parterre de sbires, vient sauver sa belle et celle-ci lui annonce que, tous comptes faits, elle préfère la gloire et la fortune, merci et à jamais!
En théorie, Le Bâton de Plutarque, nouvel opus des aventures de Blake et Mortimer, aurait tout pour me plaire: des aventures uchroniques se déroulant pendant la Deuxième Guerre mondiale, avec plein d’armes secrètes, qui tente de raccrocher les wagons avec le célébrissime Secret de l’Espadon. Sauf que ça peine à prendre.
En rédigeant il y a peu le billet sur Jack of All Trades, je me suis aperçu que je ne vous avais pas parlé de Sleepy Hollow. Ce n’est pas très malin, parce que cette série fantastique, vaguement inspirée par le film éponyme, mérite qu’on s’y intéresse.
C’est avec un plaisir non dissimulé (comprendre: une banane visible depuis l’orbite) que j’ai repris le chemin de Pandora. Pas celui d’Avatar, mais plutôt la planète SF/post-apo décalée du jeu vidéo de tir à la première personne Borderlands: The Pre-Sequel qui, comme son nom l’indique, est la suite-qui-se-passe avant de Borderlands 2.
Vous vous souvenez peut-être que j’avais chroniqué, il y a quelques mois, La Lune n’est pas pour nous, de Johan Heliot, remarquant au passage que c’était le volume central de la « Trilogie de la Lune« . J’ai fini par acquérir l’énorme pavé que constitue l’omnibus de cette trilogie uchronique qui débute par l’arrivée d’extra-terrestres à la fin du XIXe siècle.
Zoë, fille (adoptive) de John Perry et Jane Sagan, embarque à la suite de ses parents pour aller fonder une nouvelle colonie sur une planète sauvage. Pour le reste de l’histoire de Zoë’s Tale, signé John Scalzi, je vous renvoie à The Last Colony, parce que c’est la même, mais du point de vue de cette adolescente pas tout à fait comme les autres.
Or donc, la fabuleuse série De Cape et de Crocs s’était conclue il y a quelques années sur un dixième tome qui, s’il résolvait la trame en cours, laissait néanmoins plusieurs questions sans réponse. Ce onzième tome, intitulé Vingt mois avant, entend bien en proposer quelques-unes, à commencer par celles tournant autour d’Eusèbe, le compagnon lagomorphe de nos deux héros.
Dans un avenir proche, un gigantesque monument apparait en Thaïlande, commémorant la victoire d’un certain Kuin vingt ans et trois mois plus tard. Ainsi commence Les Chronolithes, roman de Robert Charles Wilson, qui emprunte autant au thriller qu’à la science-fiction… Continue Reading →
Grégoire Henry Tercastel, comte de Montbazillac, est un ancien mousquetaire – gascon, comme il se doit – retiré sur ses terres au crépuscule de sa vie, qui se retrouve subitement transporté sur Mars, rajeuni, jeté au beau milieu d’une embuscade entre des hommes-bêtes et le convoi d’un lettré et de sa chambrière. C’est le point de départ du Mousquetaire de Mars, signé Éric Nieudan. Oui, ça veut dire « copinage », aussi. Un peu.
Le dernier bidule sur lequel je passe trop de temps, aussi appelé « jeu vidéo », c’est Nuclear Throne, un jeu du développeur indie Vlambeer publié sur Steam, au look pseudo-vintage (gros pixels et résolution en 320×200) et au thème post-apo. On (= quelqu’un sur Casus NO) me l’a vendu comme un Rogue-like et, s’il possède quelques points communs avec ce genre que j’aime bien, il n’a en fait pas grand-chose à voir.
En lisant Cryoburn, de Lois McMaster Bujold, je me suis replongé avec une certaine délectation dans une série de SF que j’avais beaucoup aimé il y a une décennie ou deux: la saga dite de Miles Vorkosigan ou de Barrayar – respectivement, le héros de l’histoire ou sa planète d’origine.
Au départ, un attentat terroriste; au final, la fin de l’humanité, ou peu s’en faut; tel est le parcours de Thinking Eternity, roman de Raphaël Granier de Cassagnac. Et oui, la proximité du titre avec Eternity Incorporated n’est pas fortuite, puisqu’il s’agit de la préquelle de son précédent roman.
Alors que le troisième volet sort ces jours au ciné, séance-rattrappage DVD pour Catching Fire, deuxième épisode de The Hunger Games. Si le premier pouvait ressembler à un remake plus ou moins réussi de Battle Royale, l’originalité de la série transparaît plus clairement avec l’ajout d’une grosse dimension politique dans le monde dystopique post-post-apo de Panem.
Dans After the Winter, roman post-apo de Mark Healy, le narrateur Brant erre sur une terre ravagée après le « White Summer », une guerre qui, en quelque mois, a détruit la civilisation humaine et laissé la place à un hiver nucléaire de plusieurs années. Quand je dis « ravagée », ça veut dire que plus rien n’y vit. Y compris Brant, qui est un « synthétique », un androïde.
Et de quatre! Après avoir poutzé en un peu plus d’un mois les deux tomes précédent, j’ai reposé Le YArkhanie, quatrième tome du Cycle d’Alamänder, signé Alexis Flamand. Et maintenant, j’ai l’air fin: le cinquième n’est pas encore paru.
J’ai découvert Les Enfants de l’Ô – premier roman d’une série intitulée « Le Cycle de Za’arkan » – directement auprès de son auteur, Vanessa du Frat, qui participe régulièrement aux Mercredis de la SF de Genève. Naïvement, j’ai pensé qu’il s’agissait donc d’un ouvrage de science-fiction.
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