Stream of Passion: Darker Days

Ça fait un petit moment que le nouvel album de Stream of Passion, Darker Days, traîne sur ma playlist. Je dois avouer que je continue d’acheter les albums de ce groupe plus par habitude que par réel intérêt: Stream of Passion est né comme un side-project d’Arjen Anthony Lucassen (Ayreon) et donne dans un métal à chanteuse plus “à chanteuse” que réellement métal.

Qu’on ne s’y trompe pas: la chanteuse mexicaine Marcela Bovio a une très belle voix, qui n’est pas sans rappeler Anneke van Giersbergen, mais pour le reste, passé le premier album et la “patte” Lucassen, Stream of Passion a plus donné dans le métal symphonique plan-plan, voire quelque peu mou du genou, que dans l’enthousiasmant. Bonne nouvelle néanmoins, ce troisième album semble s’orienter vers quelque chose d’un peu plus recherché et intéressant.

En fait, en plus de la voix, pas mal d’éléments musicaux de ce Darker Days font penser à The Gathering. Bon, hélas, pas celui des périodes les plus intéressantes, mais quand même. Par exemple, le morceau-titre est plutôt enlevé (ce qui est un peu une exception dans un album dominé par les morceaux lents ou mid-tempo) et tient bien la route. Cela dit, il n’y a rien dans cet album qui ressorte particulièrement; son écoute est plaisante, mais pas transcendante non plus.

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Symphony X: Iconoclast

Symphony X est un groupe que je mentionne souvent en passant mais dont, jusqu’à présent, je n’avais pas chroniqué d’albums. Ce pour une bonne raison: depuis l’album V, paru en 2000, ils n’avaient à mon goût produit que des albums semi-médiocres. Bonne nouvelle: Iconoclast, le double album qui vient de sortir, est nettement plus proche de ce que j’attends de ce groupe.

Parce que Symphony X, c’est quand même un peu le groupe qui, à lui tout seul, a lancé le métal progressif symphonique, sur les cendres du métal à guitares en folie façon Yngwie Malmsteem et morceaux épico-kilométriques à base mythologique. Du métal à grand spectacle, très américain, façon blockbuster de Michael Bay, avec des explosions improbables (mais avec des anges ou des demi-dieux à la place des robots de combat).

Bon, en fait, dans le cas d’Iconoclast, le thème est plutôt du côté des robots de combat ou, pour être plus précis, de la technologie qui envahit et prend le contrôle de nos vies. Autant dire que c’est un album dans lequel il ne fait pas bon s’appeler Sarah Connor! Ou être allergique aux solos de guitares, parce que ça débaroule de partout, au point que ça en devient presque gênant: on ne peut pas faire deux minutes sans se prendre une descente de manche tout schuss (non, ce n’est pas une blague eyldarin, cette fois)!

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Amorphis: The Beginning of Times

J’ai failli faire une critique méchante de The Beginning of Times, le dernier album d’Amorphis, critique qui aurait pu tourner autour d’un jeu de mot sur le nom du groupe. D’une part, c’est une astuce dont j’ai déjà passablement abusé ces derniers temps et, d’autre part, après quelques écoutes, je commence à le trouver plutôt pas mal.

Amorphis est un groupe qui fait un métal symphonique avec quelques touches de folk et de progressif, dans lequel transparaît ses doubles origines death métal (notamment dans l’usage – modéré – de vocaux growlés) et finlandaises (par ses compositions principalement inspirées du Kalevala).

Je vous concède volontiers que ce dernier album n’est pas musicalement des plus original et je suis assez d’accord avec la brève analyse de mon confrère en métal du blog Imaginos: il a tendance, dans son ensemble, à entrer par une oreille et sortir par l’autre si on n’y prête pas attention, mais si on s’y arrête un instant, il comporte un lot de morceaux qui tapent juste.

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Septicflesh: The Great Mass

Vous avez de la chance qu’il y ait eu cet article de Gnome Stew à placer entre la critique de l’album de Samael et celui-ci, sinon c’était aller-retour black/death métal avec The Great Mass, nouvel album en date de Septicflesh.

Si un jour on m’avait dit que j’achèterais un album de Septicflesh… Oui, parce que faut pas croire: ce n’est parce que j’en ai chroniqué des trouzées ces derniers mois que je suis fan de longue date de black ou de death métal. Pendant longtemps j’ai évité le genre aussi soigneusement que les bacs “chanson française” ou les obligations militaires. Il faut dire que, pendant longtemps également, c’était un genre qui ressemblait plus à une catastrophe ferroviaire remixée à la guitare électrique qu’à quelque chose de vaguement musical.

Mais, depuis quelques années, les métaleux se sont tournés vers de nouveaux horizons (voir un de mes commentaires précédent sur le thème “le black métal mène à tout”): indus, électro, métal progressif ou métal symphonique, notamment. Dans le cas présent, c’est le métal symphonique, ce qui place directement le death mélodique de Septicflesh dans la cour de groupes comme Dimmu Borgir.

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Leaves’ Eyes: Meredead

J’avais découvert Leaves’ Eyes il y a un an avec Njord et son métal symphonique à chanteuse (Liv Kristine, excellente) et, si j’avais été agréablement surpris par sa qualité, je le suis également par ce remarquable Meredead. Ce qui en soi constitue également une surprise; en d’autres termes, je suis surpris d’être surpris.

Dans ce nouvel album, le sextet norvégien met l’accent sur les instruments et les compositions traditionnels pour arriver à un métal qui emprunte à la fois au Nightwish période Tarja et au folk-métal de groupes comme Eluveitie. Le mélange ne surprendra que ceux qui n’ont pas suivi l’évolution des deux genres: on le trouvait déjà sous forme de traces dans plusieurs morceaux de Nightwish, l’originalité de Leaves’ Eyes est de baser la quasi intégralité de Meredead sur ce concept musical.

La plupart des morceaux de l’album intègrent, sous une forme ou une autre, des éléments traditionnels, que ce soit dans leur instrumentation ou carrément dans le fait que ce soit des morceaux traditionnels en eux-mêmes. Ainsi, “Spirits’ Masquerade”, “Étain” ou “Meredead” intègrent métal symphonique et violons folk ou cornemuse, alors que “Kråkevisa” ou “Nystev” sont des arrangements de chansons traditionnelles scandinaves.

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Sons of Seasons: Magnisphyricon

L’âge, c’est quand on est persuadé d’avoir posté un billet sur un groupe et que, lorsque l’album suivant sort, on s’aperçoit qu’en fait non. Illustration par Magnisphyricon, nouvel album de Sons of Seasons, dont j’étais persuadé d’avoir chroniqué le God of Vermin l’année passée. Et pourtant, Sons of Seasons est un groupe qui a un peu tout pour me plaire, vu qu’il s’agit d’un projet impliquant Oliver Palotai, guitariste et claviers sévissant dans plusieurs groupes, dont Kamelot et Epica, et Simone Simmons, chanteuse du même Epica.

Ça fait du beau monde et, surtout, ça donne un métal à la hauteur de la rencontre, c’est-à-dire au sommet. Magnisphyricon est un album de métal progressif aux ambiances multiples: angoissantes, brutales, atmosphériques, mélancoliques, épiques et symphoniques. Rien que ça? Ben non, plus encore, en couleurs et en multiples exemplaires. Ce n’est pas exactement l’album de la demi-mesure, mais plutôt de l’ami démesure.

En fait, la clé de comparaison principale de cet album tient dans les deux noms précités: Kamelot, dont il hérite du métal symphonique tirant sur le prog et des vocaux masculins (“Bubonic Waltz” ou “Into the Void”), et Epica pour l’épique travaillé et les vocaux féminins (plutôt rares sur cet album, en fait). Mais ce serait une erreur de le résumer à cela: on trouve également dans ce Magnisphyricon des morceaux de pur métal progressif à la Pain of Salvation ou Evergrey, comme “Casus Belli I: Guilt’s Mirror”.

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Within Temptation: The Unforgiving

Le nouvel album de Within Temptation, The Unforgiving est techniquement mon premier contact avec ce groupe hollandais de métal symphonique à chanteuse et, pour un premier contact, il est plutôt convaincant. Bon, en fait, ce n’est pas tout à fait exact, puisque j’avais déjà chroniqué dans ces pages leur album live, Black Symphony. Ce dernier ne m’ayant pas laissé un souvenir impérissable, je n’attendais pas grand-chose et, pour le coup, la surprise est plutôt plaisante.

Exit les trémolos gothiques, Within Temptation a décidé de se concentrer plus sur le côté symphonique narratif pour un concept-album qui parle de personnes qui se retrouvent du mauvais côté de la vie – non parce qu’ils sont malveillants, mais parce qu’ils ont un jour pris une mauvaise décision – et qui sont engagés par la mystérieuse Mother Maiden pour redresser les torts. On donne dans l’ambitieux, puisque le concept se décline également en comic-book et en courts-métrages.

Déjà, en soit, c’est plutôt impressionnant, mais on est ici pour causer zique, qu’en est-il? Comme mentionné, Within Temptation abandonne ici la plupart de ses oripeaux de métal goth; si j’osais la comparaison, je dirais que le groupe a décidé de sortir de sa crise d’adolescence et d’entrer dans le monde des groupes de métal adultes. Sauf que j’ai du mal à écrire les mots “groupes de métal adultes” sans ricaner intérieurement. Alors sans aller jusque là, on dira que la musique de The Unforgiving fait montre de nettement plus de maturité que ce que j’avais pu entendre du groupe jusqu’à maintenant.

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Serenity: Death & Legacy

Troisième album du groupe autrichien de métal symphonique Serenity, Death & Legacy me paraît nettement plus épique que les précédents. Ce n’est pas nécessairement une bonne chose, car souvent, “épique” rime avec “grotesque” (bon, ça ne rime pas vraiment, mais vous voyez ce que je veux dire) à force de surenchère. Fort heureusement, dans le cas présent, on n’en est pas là et le résultat final est plutôt positif.

Un des côtés que j’aimais bien dans les précédents albums de Serenity, c’était une certaine approche apaisée dans la musique, faisant contrepoint à l’emphase du style métal symphonique, comme pour leur inspiration majeure, Kamelot. Force est de constater qu’avec Death & Legacy, l’épique domine – parfois au détriment du bon goût comme le prouve la pochette kitschissime (que celui qui a pensé “biclassée guerrière-mage” se dénonce!), qui n’a pas vraiment de rapport avec le concept “personnages célèbres” de l’album (en fait, il paraît que c’est l’Ange de la Mort, qui symbolise leur héritage; si vous le dites…).

Je ne sais pas s’il faut déplorer que le groupe rentre dans le rang d’un métal symphonique, de type à chanteuse (avec les interventions des chanteuses de Delain, Epica et Sirenia sur quatre des seize – oui, seize! – morceaux) ou s’il faut se réjouir du fait que Serenity se décide à se détacher quelque peu de son modèle. Au vu de l’ensemble de l’album, les deux points de vues sont valables: il y a dans Death & Legacy autant de morceaux que ne renieraient pas Kamelot et autant de métal symphonique épique à grand spectacle, à commencer par l’intro grandiloquente “Set Sail to…” – “New Horizons”.

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Secret Sphere: Archetype

Si Archetype est le sixième album que les Italiens de Secret Sphere ont produit en un peu plus de dix ans, c’est un album qui vient de beaucoup plus loin. Certes, son style est de base un power-métal symphonique raisonnablement moderne, mais il y a dans sa musique une bonne dose d’ADN plus ancien, des ancêtres qui s’apparentent aux Prophet, Triumph ou Joshua que j’écoutais quand j’étais jeune.

Pas que ce soit un mal en soi – sinon que ce sont tout de même des souvenirs qui remontent au temps où il y avait encore un Mur de Berlin – mais c’est pour dire qu’aussi agréable que soit l’écoute de cet Archetype, l’album mérite un peu son nom: il ne faut pas trop y chercher de l’originalité à tout crin.

Peut-être pas très original, mais diantrement efficace; au reste, le power-métal est un genre qui, à mon avis, pardonne beaucoup à ceux qui savent jouer sur l’énergie et la compétence musicale. Dans le domaine, les musiciens de Secret Sphere ne sont pas des manchots et on notera par exemple des claviers très inspirés, comme sur “The Scars That You Can’t See”, morceau en demi-teinte qui calme un peu les ardeurs des deux brûlots initiaux que sont “Line of Fire” and “Death From Above”.

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Star One: Victims of the Modern Age

Le métal cinématographique de Star One revient, avec Victims of the Modern Age, et on est content. Pas beaucoup plus, mais content quand même.

Star One est un des quarante-sept (au moins) projets d’Arjen Anthony Lucassen, compositeur-instrumentiste déjà présent dans Ayreon ou Guilt Machine. Musicalement, c’est du métal symphonico-progressif sympathique, mais un chouïa pompeux et pas toujours très inspiré.

Le concept central de Star One, c’est de composer des morceaux inspirés de classique du cinéma de science-fiction. Le premier opus était solide (paru en 2002), avec des chansons inspirées de Dune, Star Trek ou Stargate; Victims of the Modern Age part sur un thème plus sombre, le post-apocalyptique. Les inspirations sont à piocher du côté de Matrix, Serenity, 12 Monkeys ou Terminator; reste à deviner en quoi Serenity (pour donner un nom au hasard) est du post-apo, mais c’est une autre histoire.

Musicalement, il ne faut pas s’attendre à une révolution: ceux qui connaissent le premier album sont en terrain connu et même archibalisé, les autres vont trouver dans Victims of the Modern Age le métal progressif symphonique typique des productions de Lucassen. Il y a peut-être huit ans entre les deux albums, mais les différences de style sont académiques.

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Dimmu Borgir: Abrahadabra

Jusqu’à peu, j’ignorais qu’il existait quelque chose de tel que du black métal symphonique. Grâce à Dimmu Borgir et leur dernier album Abrahadabra, me voici édifié. En même temps, je soupçonne que les genres absurdes sont au métal ce que les fantasmes surréalistes sont au porno (selon la règle 34): dès l’instant où on le mentionne sur Internet, quelqu’un l’a déjà fait.

À vrai dire, je ne pensais jamais acheter un album de ce groupe norvégien, principalement parce que le black métal n’est en règle générale pas ma tasse de thé, ni ma pinte de Guinness ou quelque métaphore de la même eau. Deuxième règle du métal: ne jamais dire jamais. Parce que c’est certes du black métal, mais symphonique. Et pas du symphonique pour rire, mais le modèle avec le gros orchestre de folie.

Musicalement parlant, c’est assez similaire à ce que faisait Therion il y a quelques années, en encore plues emphatique et avec plus de grognements, plus de gros riffs qui tachent, plus de tout, en fait. C’est ce qui m’a le plus frappé à l’écoute de l’album: on a somme toute une musique incroyablement variée, une sorte de mélange de métal, de symphonique à grand spectacle, de growl et de compositions qui s’approchent curieusement du progressif. C’est très travaillé, très complexe, très riche.

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Therion: Sitra Ahra

Rentrée riche pour le métal symphonique avec un tout nouvel album de Therion, intitulé Sitra Ahra. Et quand je parle de métal symphonique, dans le cas des Suédois de Therion, ça ne fait pas semblant! En gros, c’est Wagner croisé avec Carmina Burana et tout le monde joue de la guitare ou de la batterie à double grosse caisse — en plus des instruments habituels.

Le truc marrant avec Therion, c’est que c’est un des premiers groupes à s’être lancé dans le gotho-symphonique à grand spectacle, mais à peu près le seul à s’être engagé dans la voie des chants chorals en pagaille. Soit la route semblait tellement casse-gueule que personne n’a osé les suivre, soit ils menacent de rotulectomie tous ceux qui tenteraient de les copier.

Toujours est-il que ce Sitra Ahra est une sorte de retour aux sources. Autant le précédent album, Gothic Kaballah, semblait partir dans de nouvelles directions, autant celui-ci est à rapprocher des Lemuria et autres Secrets of the Runes des temps passés. En d’autres termes, et pour reprendre une expression que je commence à être fatigué d’utiliser ces temps-ci, Therion fait du Therion.

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Kamelot: Poetry for the Poisoned

Et voilà Kamelot qui déboule avec Poetry for the Poisoned! À l’heure où le groupe américain (et non allemand, comme je l’ai longtemps cru; bon, il y a aussi des bouts de Norvégiens) semble faire beaucoup d’émules dans le genre métal symphonique, ce nouvel album a l’intention de remettre les pendules au milieu du village et mettre le feu à l’heure. Ou quelque chose dans ce goût-là.

Blind Guardian: At the Edge of Time

La morale de cette histoire: toujours faire confiance aux disquaires qui vous connaissent depuis cinq ans! Quand celui-ci vous dit “je sais que tu n’as pas aimé leur précédent album, mais le nouveau Blind Guardian, At the Edge of Time, est vraiment très bien!” (la citation est apocryphe sur la forme, mais pas sur le fond), il a raison. Et c’est tant mieux, parce que pour faire un mauvais jeu de mot, je ne l’aurais pas acheté les yeux fermés.

Et c’est vrai que, si je n’avais pas complètement détesté A Twist in the Myth, je l’avais trouvé un peu plat et très convenu et il ne m’avait pas donné envie d’explorer plus avant. At the Edge of Time, c’est un autre animal: exit le métal à la papa, bonjour le symphonique à gros son des années 2000! Quand j’écoute ça, je me dis qu’avec le prog, le symphonique est sans doute ce qui est arrivé de mieux au métal ces dix dernières années.

Bon, en toute honnêteté, ça reste quand même du métal à la papa derrière: un power-métal mélodique de l’école allemande, mais avec une orchestration symphonique qui produit de l’emphase par mégatonne et une production hyperbolique.

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Silverlane: My Inner Demon

Silverlane est un groupe de power-métal mélodique allemand et leur dernier album s’appelle My Inner Demon.

Techniquement, cette seule phrase pourrait suffire en guise de chronique si j’avais envie de faire ma grosse feignasse. Cela dit, c’est vrai que Silverlane n’a pas grand-chose de très original à proposer par rapport aux pointures du genre, comme Kamelot (pour citer un autre groupe de power-métal allemand).

Sinon peut-être que c’est un groupe qui a quinze ans d’existence (ce qui n’est pas très original) et que son batteur – Simon Michael, qui est plus connu pour son rôle dans le groupe de métal médiéval Subway To Sally – avait alors onze ans (ce qui l’est plus). Qui plus est, c’est une affaire de famille, vu que le Simon en question est accompagné par sa soeur Dodo (aux claviers) et son frère Chris (à la guitare).

Tout ceci est bien beau, jolie anecdote et tout ça, mais ça ne veut pas automatiquement dire que l’album est décent. Je veux dire, moi aussi quand j’avais quatorze ans je jouais du synthé. J’espère juste qu’il n’existe plus le moindre enregistrement de cette époque: personne n’a mérité ça.

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