Neverland: Ophidia

Avec sa pochette très style-genre et son nom à rallonge, l’album Ophidia de Neverland (ou, plus officiellement, “Dreamtone & Iris Mavraki’s Neverland”) est bien plus intéressant qu’il n’y paraît de prime abord. Ne serait-ce que parce qu’il s’agit d’un groupe turco-grec, né de la rencontre entre le groupe de power-métal turc Dreamtone et Iris Mavraki, chanteuse grecque, et que le groupe a bénéficié sur ses deux albums de la complicité de grands noms du genre, comme Tom Englund (Evergrey), Mike Baker (Shadow Gallery) ou Jon Oliva (Savatage).

Du coup, le style du groupe a glissé du power-métal vers un métal plus symphonique et lorgnant sur le progressif. Dans l’absolu, c’est un style qui rappelle beaucoup Sonata Arctica, Kamelot ou Symphony X: une musique qui allie puissance, rapidité, technique, mélodie et beaucoup, beaucoup d’emphase. C’est du métal à grand spectacle, comme peuvent en témoigner des morceaux comme “Ophidia”, “The Invisible War” ou l’instrumental “Into the Horizon” qui conclut l’album.

Même si le style général n’est pas follement original, il y a beaucoup de variété dans cette album, sans pour autant qu’il paraisse décousu. Tout n’est pas parfait non plus et on sent parfois que, si le groupe essaye de faire autre chose que des mélodies quelque peu c0nvenues, c’est tout de suite beaucoup moins maîtrisé. Notamment certaines parties chantées un peu acrobatiques sonnent comme improvisées et tombent à plat. Cela dit, c’est le genre de pinaillage que je ne m’autorise que parce que si je ne dis pas un peu de mal d’un album, je me donne l’impression de m’assagir avec l’âge.

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Agnost Dei: Tree of Life

Mini-billet pour attirer votre attention sur Tree of Life, un mini-album – en fait, une sorte d’échantillon gratuit, disponible sur le site du groupe (en passant hélas par le fort pénible site de téléchargement Rapidshare) – du groupe russe de métal progressif Agnost Dei. En un peu moins de vingt minutes, le groupe fait là une …

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Vanden Plas: The Seraphic Clockwork

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Vanden Plas n’est guère pressé pour sortir ses albums: The Seraphic Clockwork arrive quatre ans après Christ 0, qui lui-même succédait à Beyond Daylight après quatre autres années d’attente. Cela dit, vu la qualité des albums de ce groupe de métal progressif allemand, on aurait tort de se plaindre.

Ce d’autant plus que Vanden Plas n’est pas un de ces énièmes clones de Dream Theater qui hantent le genre. D’une part, il a ses racines plus profondément ancrées dans un métal mélodique ou symphonique à la Kamelot et, d’autre part, la voix très reconnaissable d’Andy Kuntz peaufine son identité.

Dans ce Seraphic Clockwork, les deux éléments sont clairement présents pour donner à l’album un caractère immédiatement reconnaissable. Bon, la mauvaise nouvelle, c’est que ça veut dire que Vanden Plas fait du Vanden Plas, mais comme ils sortent un album tous les trois ou quatre ans, c’est moins gênant que pour les groupes-pondeuses qui sortent une galette par an.

Concept album (il me semble d’ailleurs que Vanden Plas ne fait que cela) sur un Chrétien du XVIe siècle qui se retrouve à Jérusalem à l’époque supposée de la mort du Christ, The Seraphic Clockwork remplit son cahier des charges sans faute: on retrouve un thème musical tout au long de l’album, ainsi que des intonations médiévisantes ou orientales, le tout dans contexte général de métal progressif bien travaillé avec des vocaux très présents.

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Serj Tankian: Elect the Dead Symphony

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec cet Elect the Dead Symphony, Serj Tankian est là où on ne l’attend pas. L’ancien chanteur de System of a Down avait déjà produit un album solo intéressant et somme toute très métal, Elect the Dead, et cette version live avec orchestre symphonique (celui d’Auckland, en Nouvelle-Zélande) a de quoi surprendre.

Le problème est que plus j’écoute cet album, plus je me dis que c’était une fausse bonne idée. La réinterprétation symphonique des morceaux est certes originale, mais leur apporte plus de pathos que nécessaire en perdant au passage une grande partie de l’énergie qui les rendaient intéressants.

De plus, même si Serj Tankian est un très bon chanteur avec une voix peu courante dans le métal, son interprétation laisse souvent à désirer. Ce sont là les aléas de l’enregistrement en public, mais j’ai aussi l’impression que c’est dû à une volonté d’en faire trop; au reste, j’ai parfois l’impression d’entendre une version contemporaine de Luis Mariano et ça, c’est Mal.

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Jupiter Society: Terraform

Si le nom de Jupiter Society m’était déjà connu, via Acritarche, il m’a fallu un temps certain avant de mettre la patte sur Terraform, leur dernier album en date. Je ne vous cacherai pas que ça valait l’attente! Cet album est une petite bombe dans le genre prog-métal à grand spectacle.

Derrière ce nom se cache un supergroupe qui recrute ses membres auprès de la fine fleur du rock progressif et du métal, principalement suédois mais pas que. Qu’on en juge: Jupiter Society inclut des membres de Tiamat, Therion, Carptree, Candlemass, Frost* et bien d’autres, emmenés par le chairman et tête composante (sinon pensante) du projet, Carl Westholm.

Le plus étonnant, c’est que, malgré cette vaste palette de talents et d’influences, la musique garde de bout en bout une intégrité et une cohérence. Terraform propose du métal progressif à tendance symphonique mis au service de ce que je soupçonne être un concept-album d’inspiration science-fictionnesque. En ce sens, il se rapproche beaucoup d’un projet comme Ayreon, mais avec une identité propre; l’unicité des vocaux contribuent également à lui donner une cohérence qui parfois manque dans Ayreon.

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Shadow Gallery: Digital Ghosts

J’aurais aimé pouvoir dire du bien de Digital Ghosts, le dernier album de Shadow Gallery. J’aurais aimé pouvoir dire qu’il me rappelle les grandes heures d’un Carved in Stone, d’un Tyranny ou même d’un Room V.

Shadow Gallery a toujours été un groupe un peu à part, naviguant aux frontières du métal progressif et symphonique, avec des grandes envolées musicales et des harmonies vocales omniprésentes. Pas exactement le style le plus facile à maîtriser et Digital Ghosts le prouve.

C’est dommage, parce que cet album, en partie conçu comme un hommage à Mike Baker, leur ancien chanteur décédé en 2008, aurait mérité mieux.

Sans être mauvais, je trouve Digital Ghosts peu inspiré. S’il a ses moments de brillance (“Haunted”), il est très convenu, très en-dessous de ce que Shadow Gallery a produit de par le passé; certains morceaux (notamment “With Honor”) me donnent même l’impression d’être joués par un cover-band qui essaye de faire comme les vrais n’y arrive pas vraiment.

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Leaves’ Eyes: Njord

Normalement, j’aurais dû faire un billet sur une de mes dernières trouvailles en prog, fruits du dernier numéro de Progrésiste, mais il se trouve que Njord, nouvel album de Leaves’ Eyes, s’est entre-temps installé dans mes esgourdes pour y laisser une forte impression. C’est sur la recommandation de Greewi, mon comparse en rôlisterie et en modération de forum, que je me suis intéressé à ce groupe norvégien de métal symphonique à chanteuse intégrée – et ce, je dois l’avouer, non sans une certaine réticence.

J’en ai déjà causé en long, en large et en travers: le genre est, à mon avis, saturé de groupes médiocres alors que, par son essence, il tolère mal la médiocrité. Cependant, Leaves’ Eyes soutient aisément la comparaison avec ses glorieux aînés, tous plus ou moins nordiques, et propose un métal symphonique de fort bonne qualité et avec, sinon de l’originalité (ne rêvons pas), tout au moins un caractère propre. Rien que pour cela, il mérite notre attention.

L’album Njord, comme son nom l’indique à peu près, est d’inspiration viking et, nonobstant des photos de ses membres qui se la pètent façon GNistes avec des grosses épées, l’ambiance y est.

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Epica: Design Your Universe

Il y a peu – genre hier – je vous causais d’Amberian Dawn, groupe de métal à chanteuse sympathique, mais pas forcément très inspiré. En même temps que cet album, j’avais également acheté Design Your Universe, dernier opus en date d’Epica, groupe hollandais qui donne également dans ce style. Disons que ce n’est juste pas le même calibre.

D’Epica, je ne connaissais que le double live The Classical Conspiracy, chroniqué ici même il y a moins de six mois. Force est de constater que, dans le genre métal symphonique, c’est un groupe qui en connaît un peu plus qu’un rayon. Design Your Universe ne fait pas vraiment dans la demi-mesure: ton grandiloquent, chœurs gothiques en pagaille, suffisamment d’emphase pour étouffer un auteur romantique, orchestration classique; carton plein au goth-bingo!

Le fait est que depuis que Nightwish et Therion ont déblayé le chemin du métal symphonique à grand spectacle qui se la pète façon Hans Zimmer, c’est devenu une véritable autoroute. Sans révolutionner le genre, Epica sait jouer sur ses forces, notamment sa chanteuse Simone Simons, ainsi que des musiciens plutôt doués. Les compositions sont solides et complexes juste ce qu’il faut, avec une mention spéciale pour le monumental “Kingdom of Heaven”.

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Sonata Arctica: The Days of Grays

Attention! The Days of Grays, le dernier album de Sonata Arctica, contient un piège – plein de pièges, même! Le premier, et pas des moindres, est que les Finlandais fous concrétisent avec cet album un sérieux virage vers le métal symphonique, déjà quelque peu entammé par le précédent opus, Unia.

Dans les faits, ça veut dire que si on n’est pas prévenu et qu’on s’attend au style power-métal habituel du groupe (ou, à la limite. à un virage vers le prog-métal, là encore commencé précédemment), ça surprend. J’avoue: j’ai été surpris. Au début, pas en bien, d’ailleurs: il m’a fallu un moment pour me faire à cette nouvelle approche musicale, avec moins de cavalcades guitaristiques et plus d’emphase – BEAUCOUP plus d’emphase! C’était le deuxième piège.

Le troisième est que, contrairement à ce que j’avais cru glaner de quelques indices (notamment les titres de morceaux, qui répètent souvent le mot “gray” et font en plus allusion aux X-Files et ses “petits gris“), The Days of Grays n’est pas un concept-album. Ce qui est impressionnant, parce que musicalement, j’ai connu des concept-albums beaucoup moins cohérents que ça (n’est-ce pas, Abacab?).

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Delain: April Rain

C’est sur la recommandation de Fulgan (et quelques écoutes chez lui) que j’ai découvert le groupe de métal symphonique hollandais Delain, dont le dernier album, April Rain, est sorti récemment. À vrai dire, je l’avais vu dans les bacs de mon fourgue habituel, mais je n’y avais pas prêté plus d’attention que cela. Dans la foulée, j’ai également acheté Ludicity, le premier album du groupe.

Soyons clairs: Delain est du métal symphonique on ne peut plus classique, de la variété “à chanteuse”, et ne révolutionnera pas le genre. On est en effet beaucoup plus proche du clone de Nightwish, période Annete Olson, que du prog-métal extrême à décrochages non euclidiens.

Pour tout dire, si j’avais envie de dire des méchancetés, je dirais que Delain, c’est du métal pour enfants sages. Agression mesurée, énergie contenue, jolies mélodies, jolie chanteuse, musiciens propres sur eux. Les gendres (et la bru) idéaux, en quelque sorte. Mais bon, vous me connaissez, ce n’est pas mon genre de dire des méchancetés…

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Fairyland: Score to a New Beginning

Plus que jamais, il faut se méfier des idées reçues, surtout en ce qui concerne la scène métal: alors que le power-métal mélodique semblait être l’apanage des scandinaves et des germaniques, voilà-t-y pas qu’en terre de France, un candidat sérieux du nom de Fairyland arrive avec Score for a New Beginning. Fairyland, c’est surtout Philippe …

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Pathosray: Sunless Skies

Parmi les terreaux fertiles pour les variétés progressives ou symphoniques du métal, il faudrait un jour citer l’Italie et mettre parmi les exemples le groupe Pathosray, dont le deuxième album, Sunless Skies, est loin d’être inintéressant.

Sur Sunless Skies, Pathosray cultive un savant mélange entre métal symphonique et progressif, probablement plus proche du premier que du second, mais ça se discute. Un gros son, beaucoup de virtuosité, des mélodies bien construites et surtout un travail impressionnant sur les parties vocales.

Le seul défaut de cet album est qu’on ne peut pas vraiment dire qu’il s’aventure hors des sentiers battus. Le son n’est pas exactement d’une originalité folle et les plus médisants pourront même dire que ça leur rappelle l’Asia des années 90 (c’est d’autant plus médisant qu’Asia a fait pas mal de bons trucs dans les années 90).

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Epica: The Classical Conspiracy

La musique classique et le métal ont beaucoup plus de points communs qu’on pourrait le croire: un goût certain pour les démonstrations de virtuosité, un intérêt pour les compositions longues et à la construction complexe et aussi une capacité hors du commun à générer un volume sonore plus que respectable (peu de choses font autant de bruit qu’un orchestre symphonique, sinon un groupe de heavy-metal avec l’amplification ad hoc). Si besoin est, Epica vient le prouver avec The Classical Conspiracy, le dernier album en date.

Epica est un énième avatar du genre “métal à chanteuse” avec une prédilection pour le métal symphonique; en d’autres termes, un Nightwish-like. Cela se ressent également dans la dualité entre voix féminine et éructations viriles, même si Mark Jansen n’est hélas pas Marko Hietala. Cela dit, Epica produit quand même un métal solide, bien carré et avec suffisamment de touches d’originalité pour qu’on leur pardonne une si proche parentèle.

Revenons à cette Classical Conspiracy: il s’agit d’un album en concert, avec orchestre symphonique, dont l’originalité est de comprendre une première partie avec des morceaux classiques de Verdi, Vivaldi, Haendel, ainsi que des extraits de bande originale de films (dont la Marche impériale, de Star Wars, et Pirates des Caraïbes). C’est amusant, mais somme toute anecdotique, de mon point de vue.

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Legenda Aurea: Ellipsis

J’en ai marre: il y a plein de groupes suisses qui n’arrêtent pas de me faire mentir, ces temps! Le dernier en date à me pourrir mes idées arrêtées est Legenda Aurea, qui sort, avec Ellipsis, son deuxième album. Ces jeunes d’aujourd’hui, aucun respect! Legenda Aurea essaye de se faire une place dans un genre, …

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Nightwish: Made in Hong Kong (and in various other places)

Tiens, avec cet album en concert de Nightwish, Made in Hong Kong (and in various other places), ma collections d’albums-live-où-j’étais-présent s’agrandit: ça doit être mon troisième. Car le titre est quelque peu trompeur: la particularité de cet album est de compiler des morceaux joués un peu partout sur la planète à l’occasion de la dernière tournée, dont l’étape zurichoise.

Ce qui pourrait être une mauvaise idée (on attend en général d’un album live qu’il retranscrive l’ambiance d’un seul concert) s’avère en fait être une plutôt bonne surprise.

On a droit à huit morceaux en concert, tous tirés de Dark Passion Play, qui dégagent une belle énergie et coupent court aux transitions parfois désastreuses des musiciens sur scène. Les fans de la première heure vont sans doute couiner qu’il n’y a aucun morceau de l’ère d’avant, mais 1) s’il y en avait, ils couineraient sur le thème “c’est pas Tarja!” et 2) ils ont déjà l’excellent End of an Era à se mettre sous le tympan.

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Lunatica: New Shores

Les enfants, plus ça va, plus je me dis qu’il va falloir réviser un certain nombre d’idées reçues, parmi lesquelles l’affirmation qu’il n’y a pas de bons groupes de métal en Suisse. Lunatica, avec son nouvel album New Shores, est le dernier exemple en date à prouver le contraire.

Lunatica nous sert une variante de métal symphonique, lorgnant à la fois vers le power-metal à la Kamelot et ce style très prisé des disquaires et des narquois (ainsi que des disquaires narquois) dit “métal à chanteuse”; l’étiquette annonce d’ailleurs un “pour les fans de Nightwish et Kamelot” et, pour une fois, ne tombe pas très loin.

On reste quand même nettement plus près du style tout en nuance de Kamelot que de l’épique rentre-dedans de Nightwish; c’est un style qui plaira plus à l’esthète qui écoute ses galettes sur une chaîne stéréo pour audiophile en dégustant un grand cru qu’au métaleux qui rote sa bière en moshant devant la scène.

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Within Temptation: Black Symphony

Alors, il paraît que j’avais déjà écouté du Within Temptation auparavant. Le fait que je n’en ai aucun souvenir donne une assez bonne idée de l’impression que ça m’avait laissé, à savoir (visiblement) aucune. Du coup, c’est en toute innocence que j’ai pris le double live Black Symphony, récemment arrivé chez mon tripier habituel.

Je crois comprendre ce qui est arrivé; ça peut se résumer en une phrase: Within Temptation, c’est du sous-Nightwish.

J’admets que le résumé est lapidaire – entendez par là que ça revient à leur balancer un gros caillou, genre menhir ou lune de taille moyenne, sur le coin de l’ego. Il n’empêche que la musique se situe exactement au même croisement des genres “métal à chanteuse” et “métal symphonique”, croisement qui a tendance à devenir particulièrement encombré ces temps.

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Serenity: Fallen Sanctuary

Je suppose que qualifier Fallen Sanctuary, le nouvel album du groupe autrichien Serenity, de Kamelot-lite serait méchant. Il est cependant clair que l’inspiration est là: même style de voix, claire et posée, même style de musique, un métal puissant et propre sur sur lui, même tendance aux orchestrations symphoniques pour amplifier le côté épique des compositions. À défaut …

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Sonata Arctica: Unia

Je ne sais pas si c’est moi, mais j’ai l’impression que Sonata Arctica sort toujours ses albums au début de l’été. Peut-être que, comme leur nom l’indique, ils attendent le dégel…

Toute connerie mise à part, ce nouveau CD — Unia — est une excellente nouvelle, non seulement parce que j’aime beaucoup ce groupe, mais également parce qu’il est très bien. Pour ceux qui ont oublié, Sonata Arctica fait dans le métal — pas forcément très original, pas toujours très raffiné ni d’une technicité monstre, mais avec un entrain et un enthousiasme communicatif. J’ai dû trop voir d’AMV, mais j’ai souvent des images de combats épiques en écoutant leurs morceaux.

Pour en revenir à Unia, c’est un album qui représente une évolution certaine dans le style du groupe. Si ça donne toujours dans le métal mélodique et puissant, les harmonies vocales qui poussaient déjà leur musique vers les confins du métal symphonique à la Shadow Gallery ou Symphony X (dont le prochain album est prévu à la fin de ce mois) sont encore plus présentes. On trouve également pas mal de morceaux de bravoure que renierait pas le fan de prog moyen dans mon genre.

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