Or donc, ce week-end, j’étais encore en convention, à La Horde. La Horde, c’est la convention du coin de la rue. Bon, pas tout à fait, mais elle est à environ trente minutes de chez moi à pieds, ce qui change pas mal des bleds exotiques accessibles avec douze correspondances et des moyens de transport exotiques.
Je peux me tromper, mais il me semble que j’ai participé à toutes les éditions d’Orc’idée depuis sa création en 1992, à la Croix-d’Ouchy. On pourrait dire que c’est devenu une sorte de rituel, une habitude, une routine, mais ce n’est pas mon point de vue.
Le shitstorm à la mode du moment, dans le petit monde du jeu de rôle, est illustré à plus d’un titre par le récent billet de Chuchulain, Le rôliste, pire ennemi du jeu de rôle. Je l’ai connu moins énervé, même quand il jouait un Rowaan; c’est dire.
Alors bon, ces temps, je suis un peu le nez dans le guidon avec l’écriture de Freaks’ Squeele et de ses divers suppléments, mais j’ai quand même vu passer sur Twitter une râlaison de Greg Pogorzelski sur la notion de fiction, d’univers partagé et du canon – c’est-à-dire ce qui fait partie du contexte officiel d’une fiction.
Allez hop, dernière convention de l’année: on saute dans le train, direction Monthey et la Convention du Dé qu’a Dents. Je rappelle le principe pour ceux qui n’ont pas suivi mes trois derniers billets sur le sujet (quatre si on compte la Convention des Fous): c’est une de ces conventions de club, au rayonnement surtout local ou régional, mais où je vais d’abord parce que c’est la Terre de mes Ancêtres – littéralement, ma grand-mère habitait à deux cents mètres – et parce que j’y ai plein de potes.
On arrive tout doucement vers la fin de la saison des conventions et cette Nuit du Jeu Oniris – vingtième du nom – à Neuchâtel est une des dernières de la région à laquelle je comptais participer. Il reste encore celle de Monthey dans deux semaines.
Quand on est rôliste et dans un grand quart sud-est de la France, le passage obligé de la rentrée, c’est OctoGônes. Ça fait déjà quelques éditions que cette convention lyonnaise s’est taillée une solide réputation, avec des jeux de tous types, mais également un pôle littéraire.
Il y a des semaines comme ça où les événements s’entassent à grande vitesse. Techniquement, ça avait déjà commencé samedi passé avec le concours de cosplay à Yverdon (mes photos sont sur Flickr), le boulot n’a pas été en reste avec des réunions en rafale et ce week-end à Lyon va être plutôt actif. Jugez-en plutôt:
Dans les débats Àlakon(tm) qui reviennent régulièrement sur les réseaux rôlistico-sociaux, il y a la question de la « théorie rôliste », que j’appelle aussi jeuderôlogie. Avec, comme souvent, les écharpages entre « c’est de la branlette intellectuelle » et « on ne peut pas se dire auteur si on n’y connaît rien en théorie rôliste ».
Je ne suis pas un grand fan des « défis » sociaux, comme ce RPGaDay 2016, mais il se trouve que je suis tombé dans celui-ci un peu par hasard: j’étais chez Axelle quand elle a décidé de le traduire à l’enthousiasme.
Nouvelle fournée de mini-chroniques pour les restes du samedi, la rubrique des albums qui sont pas inintéressants, mais qui ne m’inspirent pas assez pour pondre trois cents mots dessus. Pour cette fois, j’ai du hard-rock pour nerds avec Critical Hits, de Gygax, et du post-rock instrumental, avec Slow Ascent Melancholia de Parqks.
Vous pourriez croire qu’après les Anthinoises il y a deux semaines et les Chimériades le week-end passé, je serais fatigué des conventions. Eh bien non, me voici reparti, ce samedi, vers la convention Bulle de Cristal. Et vous pourriez croire que j’en ai soupé des longs voyages, mais Bulle, dans les Préalpes fribourgeoises, est tout de même à près de deux heures de train de Genève.
Ce début mai est clairement placé sous le signe des conventions dans des lieux improbables: après les Anthinoises, voici les Chimériades, cinquièmes du nom, sises dans le Château de l’Environnement, non loin de Buoux, dans le Parc régional du Luberon.
Les conventions Orc’idée se suivent et ne se ressemblent pas – pour moi, en tout cas. Après l’édition automnale à la Tour-de-Peilz, le retour à l’EPFL, mais en entresol, voici l’édition garantie 100% sans Tigres Volants! Bon, d’accord, j’en ai vendu quelques-uns, mais je n’en ai pas maîtrisé une seule partie – la faute à une actualité ludique quelque peu différente, cette année.
Les conventions de jeu à La Chaux-de-Fonds et moi, c’est une longue histoire. Si Ludesco, dont c’est la septième édition en 2016, est leur dernière incarnation, dans les années nonante, il y avait la Chazam – qui avait le bon goût de se dérouler en août, pas sous des mètres cube de neige.
Escapade traditionnelle de monsieur et madame Alias, deuxième: le Festival international des jeux de Cannes. Comme mentionné hier, nous n’y sommes allé que le dimanche. Et encore, pas longtemps: nous sommes entrés peu après l’ouverture pour en sortir vers 15 h.
Je sais, j’aurais pu m’y prendre avant et vous pondre ce billet vœux/retrospective/mon nombril pour le premier jour de la reprise. Mais bon, si j’étais sérieux, ça se saurait.
Il y a trois raisons pour lesquelles je m’efforce, chaque année, de me rendre à la convention du Dé qu’a dents à Monthey. D’abord, parce que c’est une convention de jeu de rôle, ensuite parce que c’est organisé par des potes et enfin parce qu’elle se situe à Monthey, que je considère un peu comme « le patelin de mon enfance », étant donné que ma grand-mère habitait à trois pâtés de maison de la salle.
La Nuit du Jeu Oniris est une institution ludique suisse romande, qui aligne déjà plus de quinze éditions et qui se déroule à Neuchâtel. En m’y rendant, je me suis d’ailleurs aperçu que c’était la première fois que je participais à une convention à Neuchâtel-ville.
DivinaSion n’est pas une grosse convention. Ce n’est pas un de ces raouts majeurs qui rallient un bataillon de joueurs et de professionnels, mais c’est une des conventions auxquelles j’aime bien aller, d’abord parce qu’elle titille ma fibre valaisanne et ensuite parce que j’y retrouve plein de copains.
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