Kylver: The Mountain Ghost
Comment qualifier The Mountain Ghost, le – court – album du groupe anglais Kylver? Post-metal vintage? Psychédélique lourd? Stoner progressif? Ou juste “excellent”?
Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002
Comment qualifier The Mountain Ghost, le – court – album du groupe anglais Kylver? Post-metal vintage? Psychédélique lourd? Stoner progressif? Ou juste “excellent”?
En attendant la prochaine navette pour Bételgeuse via Orion et les Perséides, j’ai Helios/Erebus, le dernier album de God Is an Astronaut, dans les oreilles. Via les systèmes haptiques de ma combinaison, je peux sentir les vents solaires d’étoiles inaccessibles, les rayonnements gamma de quasars invisibles; pour un peu, je pourrais presque goûter l’herbe de l’Irlande, terre natale de ces fleurons du post-rock.
Quand j’ai vu que Clair & Obscur chroniquait Birdbrain’s Travels, le nouvel album de The Healing Road, j’avoue avoir ressenti une certaine crispation, en rapport avec ma précédente expérience avec ce projet. Expérience que l’on pourrait résumer par “on peut donc être trop influencé par Mike Oldfield”.
Après la Croatie, un autre pays exotique à accrocher à mon tableau de chasse musical: Singapour. Car c’est de cette riante cité-État (insérez ici rires des fans de Tigres Volants) que provient le groupe de post-rock In Each Hand a Cutlass, dont The Kraken est le dernier album en date. Mille remerciements à Neoprog pour cette découverte!
Trente ans après les faits, la catastrophe de Chernobyl continue de marquer les esprits et les musiciens, puisqu’après The Taste of Wormwood de Philippe Luttun, c’est Steve Rothery qui propose un album sur ce thème, The Ghosts of Prypiat. Oui, ce Steve Rothery: le guitariste de Marillion. Et oui, c’est son premier album solo, curieusement.
L’album de Mehdi Alouane, The Sound of the Incurable Disease, se mérite: pas question de faire son millennial et de le commander en numérique sur une plateforme en ligne! Non, il faut passer dans une boutique qui l’a en stock ou le commander directement à l’auteur. L’élite!
Au bingo de tonton Alias, l’album Interstices du groupe In Limbo coche à lui tout seul un grand nombre de cases: groupe français, rock progressif, instrumental, prix libre et Creative Commons (partage dans les mêmes conditions). Ah, et “très bon”, également.
Je vous avais prévenu: le métal progressif instrumental, ces temps, j’en suis blindé. Aujourd’hui, c’est Invent the Universe, album d’un jeune musicien écossais connu sous le nom de Sithu Aye, qui propose une musique lumineuse, teintée de sonorités électroniques.
Si je me fie à ma liste de lecture, le métal progressif instrumental est à la mode ces temps-ci, puisque voici un nouvel avatar de ce genre, avec Aion I, EP du projet Seven Year Storm, découvert via Angry Metal Guy.
Je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sentiment de déjà-vu avec ce Dark Planets, du groupe marseillais DEfacED: du métal progressif instrumental français de très bonne facture, il doit y avoir un nid… Quand on en aura marre des matchs PSG-OM (c’est-à-dire hier) on pourra faire un concours entre DEfacED et STÖMB – mais pour le moment, je vais essayer de ne pas faire de comparaisons.
Allez, petite devinette: quel genre de musique joue le groupe français The beauty the world makes us hope for (TBTWMUHF pour les intimes), sachant que le titre de leur EP est Curious, Gathered & Awake? D’accord, c’est facile: c’est du post-rock, tendance atmosphérique et lumineux.
Le gris est à la mode, surtout ses nuances, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle. Ce qui est par contre une bonne nouvelle, c’est l’album The Grey, du groupe de métal progressif Stömb (ou [STÖMB]). Un groupe qui n’est pas originaire de la côte est américaine ou de Scandinavie, mais de Paris.
Comme ceux qui sont abonnés aux commentaires de ce blog ont pu le voir, l’improbable duo italo-polonais Syncromind Project et son métal sous licence libre est de retour, avec un album sobrement intitulé Second.
Vous l’aurez deviné à la pochette évanescente rappelant 65daysofstatic, au mépris des règles communément admises en matière de typographie et à la musique instrumentale planante, mais sans originalité: Maybeshewill est un groupe anglais de post-rock dont le dernier album, Fair Youth, tourne dans ma liste de lecture depuis quelques temps sans que je n’aie vraiment envie de l’en retirer.
Je ne sais plus lequel de mes contacts a mentionné, au passage, l’existence de Syncronized, album de métal instrumental de Syncromind Project, concept né de la rencontre entre le guitariste italien Enzo Ferrara et le batteur polonais Vito Lis – rencontre à mi-chemin, donc en Bavière; je n’invente rien.
Je ne sais pas ce qu’il y a dans l’air, ces temps-ci, mais une véritable frénésie de remixage oldfieldien semble s’être emparée de plusieurs musiciens. Dernier en date, le sieur Robert Reed, qui nous livre avec Sanctuary une réinterprétation des thèmes musicaux du maître, période 1974-1982.
Le groupe de post-rock français flyingdeadman n’est peut-être pas le meilleur du monde dans sa catégorie, mais son dernier album, sending fires to the sky, prouve d’une part qu’il est un sérieux candidat au titre et, d’autre part, qu’il est un des plus généreux, puisque l’album est téléchargeable gratuitement.
Pandemonium, album solo du claviériste de métal polonais Paweł Penksa, est un album qui tourne dans ma liste de lecture depuis maintenant un bon moment, en attente d’un bon moment pour le chroniquer – et d’une soudaine saute d’inspiration pour ladite chronique.
Je ne sais pas comment fait Jean-Christophe, de Neoprog, pour dégoter des trucs aussi improbables que ce Ambivalent, signé Jambalaya Window and the Midwest Lover, mais je dois avouer ne pas avoir grand-chose à redire sur ce genre de découverte, surtout que c’est gratuit (truc à ne pas rajouter: “mais ça les vaut!”).