Connaissez-vous Scarfolk? Cette riante cité de l’Angleterre rurale se réjouit de vous accueillir dans un cadre cordial et chaleureux. Ou pas. Discovering Scarfolk, de Richard Littler, est à l’origine un blog et, dans le cas présent, un petit bouquin qui se présente comme un guide touristique, mais qui cache une enquête entre fantastique urbain, misanthropie et humour absurde.
Il y a des groupes comme ça, qu’on a beaucoup aimé un temps et qui, à chaque nouvel album, provoquent un sentiment ambivalent, mêlant anticipation et crainte d’être déçu. L’illustration du jour, c’est Pendragon et son Men Who Climb Mountains.
En général, la communauté des prog-heads est assez calme – l’âge de ses membres y est sans doute pour quelque chose. Il arrive néanmoins qu’elle entre soudainement en éruption, le plus souvent à cause de la sortie d’un album de la part d’un des « monstres sacrés » du genre, comme ce The Endless River de Pink Floyd.
En 1943, la guerre entre la Grande-Bretagne et la France fasciste se poursuit depuis maintenant plus d’une année. Si les Anglais gardent la maîtrise des airs et des mers autour de leurs îles, les troupes françaises sont victorieuses au Proche-Orient. C’est dans ce contexte que commence Opération Charlemagne, dix-huitième tome de la série de BD uchroniques Jour J.
Vous l’aurez deviné à la pochette évanescente rappelant 65daysofstatic, au mépris des règles communément admises en matière de typographie et à la musique instrumentale planante, mais sans originalité: Maybeshewill est un groupe anglais de post-rock dont le dernier album, Fair Youth, tourne dans ma liste de lecture depuis quelques temps sans que je n’aie vraiment envie de l’en retirer.
Dans la série des lectures de bon conseil, le site Neoprog est de nouveau à créditer pour la découverte de ce Life… and All It Entails, concept-album signé Enochian Theory, groupe anglais de rock progressif, qui signe là un très chouette second opus. Comme il date de 2012, on peut difficilement le qualifier de nouveauté, mais ça n’est pas grave.
IQ m’impressionne. Plus de trente ans de carrière derrière eux, on pourrait croire que ces vétérans du néo-prog britannique auraient pu prendre leur retraite et voilà qu’ils nous pondent The Road of Bones, un double album d’une profondeur impressionnante.
Plus ça va, plus je me dis que la récente carrière d’Anathema n’aura connu qu’un seul faux pas et ce n’est pas ce nouvel album, intitulé Distant Satellites, qui viendra me contredire. Cela dit, ce n’est pas non plus l’album de l’année, même s’il reste très plaisant.
Il y a deux catégories de gens qui liront cette chronique de Homo Erraticus: les prog-heads qui vont tout de suite reconnaître le nom de Ian Anderson et ceux chez qui toute cette histoire va passer au-dessus de la tête. Je précise juste, au cas où, que le monsieur est le chanteur-flûtiste de Jethro Tull, groupe légendaire des Temps Héroïques.
L’écoute de Sleeping with Fractals, du groupe de rock progressif britannique Ontofield, me pose un cas de conscience. Je vous explique: J’aime bien Pink Floyd et j’aime beaucoup Pendragon; le rock progressif de Ontofield s’inspire beaucoup de ces deux modèles. C’est bien.
Plus j’écoute ce Truths, Lies & Half Lies, du groupe anglais Mr So & So, plus je me dis qu’autant le nom de l’album que celui du groupe sont bien choisis: il y a un peu de tout dans cet album, au point qu’on en perd quelque peu le sujet de vue.
Double dose d’électro/post-rock, d’une part, et de 65daysofstatic, d’autre part, puisque voici Wild Light, dernier album studio en date du groupe anglais. Autant dire que, si le virage électro esquissé sur Silent Running est ici confirmé, Wild Light montre aussi un retour vers un aspect plus agressif.
Soudainement, out of fucking nowehere, Teeth of the Sea et son troisième album, MASTER. Quatuor londonien plutôt catégorisé dans le post-rock, il livre ici un opus à mi-chemin entre le post et l’électro, un croisement sauvage entre les mélodies les plus planantes de God Is An Astronaut et les parties les plus percutantes d’un Pendulum.
L’Onde Septimus, nouvel album de la mythique bande dessinée « ligne claire » Blake et Mortimer, tente de donner une suite à La Marque Jaune, un des albums les plus marquants de la série. Autant dire que c’était un pari risqué, pour ne pas dire casse-gueule.
J’avais quelque peu perdu de vue les post-rockers anglais de 65daysofstatic après We Were Exploding Anyway et, en voulant rattraper ce retard, je suis tombé sur Silent Running, qui n’est pas leur dernier album, mais une bande originale alternative pour le film de science-fiction éponyme (et déprimant) de 1972.
© 2025 Blog à part — Powered by WordPress
Theme by Anders Noren — Up ↑