Ghost: Impera
Le dicton du jour: l’habit ne fait pas le moine. Illustration avec Impera, le nouvel album de la formation suédoise Ghost.
Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002
Le dicton du jour: l’habit ne fait pas le moine. Illustration avec Impera, le nouvel album de la formation suédoise Ghost.
Voilà, c’est dit: l’album de gospel black-metal de Zeal & Ardor, Stranger Fruit, est mon album de l’année 2018! Le choix n’a pas été aussi facile que je l’aurais pensé et, jusqu’à la dernière minute – ou peu s’en faut – des candidats sérieux se sont pointés.
Parfois, je me demande si le groupe suédois Ghost ne constitue pas la plus grosse bande de trolls de la scène metal contemporaine. Témoin leur nouvel album, “Prequelle”, qui combine le satanisme théâtral du black-metal avec des sonorités hard-rock / shock-rock seventies et des hommages appuyés au rock progressif.
Ghost et moi, c’est l’histoire d’un coup de foudre: il y a six mois, je ne connaissais pas ce groupe suédois, qui propose une variante de hard-rock typé Californie 1974, mais avec des costumes absurdes et un fond de satanisme d’opérette. Et donc, hier soir, j’assiste à leur passage à l’Usine de Genève.
Après quelques écoutes de Meliora, dernier album en date du groupe mystérieux, mais néanmoins suédois Ghost, j’avais dit qu’il s’agissait d’un groupe de black-metal essayant de faire du prog, ou le contraire. En fait, Ghost est plus proche du “shock rock” des années 1970, dans l’esprit ainsi que dans le style.