OK, je dois avouer que celui-ci, j’ai hésité un moment avant de la caler dans un futur « restes du samedi ». Parce que Calling from a Dream, de Inanimate Existence, est un de ces albums qui oscillent entre le pur bruit casse-oreille et le prog déjanté et parfois brillant.
Pour ce samedi, j’ai trois EP dans ma besace: Assign Fate, Shadowrise et WOLVE. Des vrais EP, hein, pas des « EP » de quarante-cinq minutes, façon groupe de post-rock français… Bref, c’est bref, mais ça bouge beaucoup.
L’un dans l’autre, au cours de cette année 2016, j’ai dû chroniquer pas loin de cent cinquante albums. Du coup, chercher dans cette masse le disque, celui qui va être mon album de l’année n’est pas chose aisée. Au final, j’ai fini par me décider pour A Dream in Static, premier album de Earthside.
L’air de rien, le groupe finlandais Insomnium, déjà connu pour son death mélodique, est en train de faire tomber des barrières avec son nouvel album, Winter’s Gate. Par son format, d’abord: un seul morceau de quarante minutes – pile! – au service d’un concept-album qui parle d’une histoire de vikings. Le livret du CD vient d’ailleurs avec une nouvelle incluse et il existe même une version avec le livre audio en plus de l’album.
Dans la série des groupes que j’aime bien sans trop savoir pourquoi, il y a Crematory. Leur dernier album, Monument, est cependant assez bizarre: si le groupe a longtemps fait dans le metal-indus façon Rammstein – que j’appelle aussi le insulte-moi-en-allemand-metal – il a tendance ici à se diriger vers des styles plus doom-goth.
Bon, dans le genre des mélanges bizarres, on avait le death mélodique, le death symphonique et le death progressif. Avec le duo suédois connu sous le nom de Witherscape – Dan Swanö et Ragnar Widerberg – et leur album The Northern Sanctuary, découvert grâce à Angry Metal Guy, vous mélangez tout ça et vous rajoutez un feeling hard-rock seventies.
Il est d’origine française, il revient, il détruit tout sur son passage, et, cette fois-ci, ni Matthew Broderick, ni Jean Reno ne pourront l’arrêter: je veux bien évidemment parler de Gojiraet de son nouvel album, Magma.
En général, je n’aime pas faire des comparaisons, mais, dans le cas de Countless Skies et de leur premier album, New Dawn, c’est difficile de ne pas faire le lien avec celui de Be’Lakor, précédemment chroniqué. Ne serait-ce que parce que les deux opèrent dans un registre identique – et que « Countless Skies » est le titre d’un morceau de Be’Lakor…
Je ne sais pas s’il existe un terme désignant ce sous-sous-genre de death-metal mélodique tendance ultra-mélodique, mais ça serait le moment de l’inventer pour désigner Vessels, le dernier album du groupe australien Be’Lakor.
Si je vous dis que Crescent Lament est un groupe de Taiwan qui fait de la musique traditionnelle japonaise teintée de death-metal et que je l’ai découvert leur album Elegy for the Blossomsvia Angry Metal Guy, vous allez croire que je me fous de votre gueule.
Amis du contraste, bonjour! Après un impressionnant The Flesh Prevails, il y a deux ans, Fallujah revient avec son death-metal atmosphérique, concrétisé sous la forme d’une nouvelle galette au visuel somptueux – pour dire, c’est mon fond d’écran au bureau, ce qui me vaut quelques regards bizarres de mes collègues pasteurs – intitulée Dreamless.
Après les Hâvres Gris de Tolkien, voici les Cieux Gris – Grey Heavens – de Omnium Gatherum! Rassurez-vous, vous avez échappé au jeux de mots sur les cinquante nuances. Encore que: comme on parle ici de death-metal mélodique, il y a des chances qu’on ait du brutal qui fait du bien.
Le hasard a voulu que, sur ma playlist, Shores of the Asbtract Line, le dernier album de Hypno5e, suive directement les deux opus de Have the Moskovik dont je vous ai parlé hier et donne ainsi naissance à une longue plage cinématique. D’où cette chronique dos à dos.
Certains noms de groupe tiennent souvent lieu de profession de foi – surtout dans le metal. Ainsi, Fleshgod Apocalypse évoquant assez peu les envolées mélodiques, le groupe est longtemps resté sous mon radar, jusqu’à ce que Angry Metal Guy fasse une chronique sur leur dernier album, King.
Quand Clair & Obscur titre « du death progressif qui décoiffe » pour parler de Kardashev, un trio originaire de l’Arizona, ils ne mentent pas: sur la base de Peripety, album paru l’année passée, je confirme que ce qui me reste de cheveux est en train de passer un sale quart d’heure.
Je suis faible. Notamment, quand on me propose, en service presse, un groupe originaire d’un pays exotique, je dis « oui » d’abord et j’écoute ensuite. C’est ainsi que je me suis retrouvé avec Theory of Mind, du groupe de death-metal émirati Svengali.
De nouveau pour ce samedi, trois groupes qui sont biens, mais qui ne sont pas à mon goût. À commencer par Forsaken World, du death-metal français, Pseudo/Sentai, qui donne dans le rock progressif expérimental, puis The Tirith, groupe anglais vintage de prog vintage, lui aussi.
Ales Campanelli, le bassiste et chanteur de The Erkonauts, a une habitude assez sympathique pour son anniversaire: il organise un concert de metal avec des potes. C’était déjà le cas l’année passée et, cette année, c’était le groupe français de death-metal mélodique Forsaken World et le stoner genevois de Cosmosonic qui encadrait sa formation, pour un concert 100% local et 100% metal à l’Écurie.
Trois jours avant la fin de l’année et voici un sérieux concurrent au titre d’album de l’année: les death-prog-métalleux suédois de Enshine et leur dernier album en date, Singularity, découverts grâce à Angry Metal Guy.
Dans la tête – notez que je n’ai pas dit « le cerveau » – de la ménagère de moins de cinquante ans, qui dit heavy-metal dit satanisme. Behemoth est un groupe polonais qui a décidé de prendre le qualificatif au premier degré et de carrément appeler son dixième album The Satanist. Au moins, comme cela, les choses sont claires.