Omnia à Trolls & Légendes

Une des particularités du festival Trolls & Légendes, c’est qu’à part le côté grand marché pour tri-classés rôliste / fan de bédé et bouquins / amateur de babioles plus ou moins médiévales, il propose aussi une foultitude de concerts sur trois soirs. Pour raisons de santé, je n’ai pas pu en profiter pleinement, mais, outre Qntal samedi, j’ai quand même pu voir Omnia dimanche.

Si j’ai encore les joues un peu rouges, c’est parce que je me suis pris une grosse baffe.

J’avais été prévenu. Le consensus local était « Omnia, ça déchire ! ». Un pote, qui poste ici sous le nom de Ghislain mais que je ne nommerai pas pour respecter son anonymat, m’avait parlé de « speed-folk » ; l’image est hardie, mais pas complètement erronée.

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Nightwish: Made in Hong Kong (and in various other places)

Tiens, avec cet album en concert de Nightwish, Made in Hong Kong (and in various other places), ma collections d’albums-live-où-j’étais-présent s’agrandit: ça doit être mon troisième. Car le titre est quelque peu trompeur: la particularité de cet album est de compiler des morceaux joués un peu partout sur la planète à l’occasion de la dernière tournée, dont l’étape zurichoise.

Ce qui pourrait être une mauvaise idée (on attend en général d’un album live qu’il retranscrive l’ambiance d’un seul concert) s’avère en fait être une plutôt bonne surprise.

On a droit à huit morceaux en concert, tous tirés de Dark Passion Play, qui dégagent une belle énergie et coupent court aux transitions parfois désastreuses des musiciens sur scène. Les fans de la première heure vont sans doute couiner qu’il n’y a aucun morceau de l’ère d’avant, mais 1) s’il y en avait, ils couineraient sur le thème “c’est pas Tarja!” et 2) ils ont déjà l’excellent End of an Era à se mettre sous le tympan.

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Antonov/JC Jess/Crysalid à Meyrin

Il y a des fois où j’ai envie de me laisser pousser les cheveux. Comme j’en arrive à un point de l’âge et des ravages de la testostérone où ce n’est plus vraiment possible, j’utilise des substituts: les concerts, surtout ceux de métal. Ça tombe bien: hier soir, trois groupes locaux (Antonov, JC Jess et Crysalid) se produisaient à l’Undertown, petite salle de Meyrin, dans la banlieue de Genève. Il y a presque dix ans, j’étais déjà venu y applaudir Rage et Nightwish, c’est dire si c’est jeune.

Petite affluence: il faut dire que c’est le soir de l’Escalade, une fête très populaire dans le canton, et qu’il y avait beaucoup d’autres événements. On devait être une cinquantaine, en comptant les groupies des groupes susmentionnés (et un Philippin un peu perdu, mais qui s’est bien amusé quand même).

On commence avec Antonov, du hard-rock tendance Silmarils/No One Is Innoncent avec un chanteur/narrateur en français. Musicalement, ce n’est pas très original, mais bonne patate, parfait pour chauffer l’ambiance.

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Nightwish à Zurich

Il y a des groupes que l’on attend toujours un peu au tournant de l’exercice en concert. Nightwish, avec sa tendance au métal symphonique à grand spectacle (instrumentation pour philharmonique, chœurs en pagaille) est clairement de ceux-là. C’est donc avec une appréhension certaine qu’Isa et moi (surtout moi, l’appréhension) sommes allés les voir à Zurich.

Première constatation, le Hallenstadion, c’est grand – peut-être même plus grand que le Palais Omnisport de Bercy dans lequel j’avais vu Trust, Iron Maiden et quelques autres il y a un siècle (ou peu s’en faut). En conséquence, dans ces conditions, une place dans les gradins n’est pas une bonne nouvelle : c’est loin et on entend mal.

Deuxième constatation : mon appréhension s’est avérée en partie justifiée. Malgré la tétrachiée d’effets pyrotechniques en pagaille, le superlatif des prestations studio du groupe se transpose plutôt faiblement sur scène. Je soupçonne que c’est en grande partie dû à mes propres attentes – en quelque sorte au concert fantasmé que j’attendais.

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Marillion à l’Élysée Montmartre

Donc, me voici à Paris, à peine sorti du concert de Marillion. On va résumer: c’était bien. Scratch that: c’était un des meilleurs concerts que j’ai vu. Ça faisait longtemps que je n’avais pas assisté à un concert de Marillion — le dernier, c’était la tournée Brave, ce qui ne nous rajeunit pas.

L’air de rien, Marillion n’est pas exactement un groupe de p’tits jeunes qui débutent. Ça ferait vingt-cinq ans qu’ils tournent que ça n’étonnerait personne. Ce genre de chose se voit assez bien au public présent à l’Élysée-Montmartre de Paris (belle salle, au passage): ça fleurait bon le quadra (et, assez rapidement, la transpiration, mais c’est une autre histoire).

En première partie, A Day’s Work, qui nous a distillé un rock-pop pas forcément très original, mais bien pêchu, enthousiaste et bien dans le style. L’accueil a d’ailleurs été plus que poli, mais, visiblement, le public était content d’être là: ils en étaient même au point d’applaudir la musique d’ambiance et les techniciens de scène…

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Pelican au Romandie

Or donc, hier, je me suis offert un petit caprice en allant voir Pelican à Lausanne, au Romandie. Ça a l’air de rien, comme ça, mais Lausanne, c’est loin — surtout en semaine, quand le dernier train est à minuit vingt…

Du coup, de Pelican, je n’ai vu que 45 minutes. Tout juste assez pour me faire regretter de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Pelican, c’est du post-rock, un peu comme Isis dont je parlais récemment. La principale différence est que c’est complètement instrumental et aussi dans un style un peu plus atmosphérique. Du moins, c’est ce que je croyais en me basant sur leur album.

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Alice Cooper et Apocalyptica à Montreux

Ça faisait longtemps!

Hier, je suis allé avec un pote — qui n’est autre que notre Webmaster préféré — voir Alice Cooper et Apocalyptica faire les zazous sur la scène de Montreux. Un grand moment de musique qui fait pousser les cheveux et de secouage de tête dans tous les sens. Avec, au final, des courbatures dans des endroits absurdes, les oreilles bouchées et mal aux mains; c’est plus de mon âge, ce genre de conneries — encore que, au vu du public, je devais être dans la moyenne (Alice Cooper lui-même ne pousse pas les statistiques vers le bas…).

Apocalyptica, c’est quatre nordiques dans le vent, qui n’ont rien trouvé de plus intelligent que de faire des reprises de métal lourd (principalement du Metallica) au violoncelle. Genre, “ne dites pas à ma mère que je fais du heavy-metal, elle croit que je suis violoncelliste dans un quatuor classique.” Eh bien je ne savais pas qu’on pouvait faire ce genre de trucs avec un violoncelle. Notamment le soulever à une main… Le public attendait surtout les reprises, mais leurs compositions originales sont aussi très bien.

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