L’espace, ultime frontière, les voyages de l’USS Enterprise et tout ça… Oui, mais Star Trek: Strange New Worlds, ce n’est pas (encore) le capitaine Kirk, mais son prédécesseur, Christopher Pike. Et on n’est plus en 1960, mais en 2022.

Strange New Worlds est donc la toute nouvelle série Star Trek, un véritable retour aux sources puisqu’on y retrouve l’USS Enterprise, tout frais sorti des chantiers spatiaux de la Fédération – rassurez-vous, il ne va pas rester neuf très longtemps.

À son bord, le capitaine Pike – Anson Mount, déjà vu dans la saison 2 de Discovery et surnommé « capitaine Daddy » par un Belge que je ne nommerai pas ici. Mais aussi un autre « rescapé » de Discovery, Spock. Ce n’est pas le seul nom connu, puisque Nyota Uhura y embarque en tant que cadette. On y trouve même un certain lieutenant Kirk, mais chut…

L’équipage est complété par une galerie de personnages qui semblent (presque) tous avoir pris « sombre secret » à leur création. Disons que, par rapport à la série originale, on a des individus nettement plus tourmentés. D’un côté, c’est normal: on n’écrit plus aujourd’hui des personnages comme en 1960; de l’autre, ça faut parfois un peu forcé. Je pinaille un peu, mais c’est un point qui m’a marqué.

Pour le reste, la série renoue avec la tradition de l’exploration spatiale, des missions de routine qui tournent mal, des lieux étranges, des peuples inconnus, des civilisations mystérieuses, un soupçon de voyage temporel et tout ça. Elle réussit même l’exploit de rendre terrifiantes les créatures les plus ridicules de la série originale, à savoir les Gorns.

Visuellement, on est entre le semi-pratique de Discovery et le rétro-clinquant de la récente franchise cinématographique – jusque dans les lens flares à la J. J. Abrams. Parfois, c’est un peu trop haute définition pour être réaliste.

Globalement, j’ai bien aimé les dix épisodes de cette première saison. En se situant dans la continuité de Discovery et dans la tradition du Star Trek original, Strange New Worlds réalise un grand écart plutôt convaincant. Réconciliation des Anciens et des Modernes, en quelque sorte.

Bonus: la bande-annonce

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