Après avoir sauvé la Fédération des planètes unies, l’équipage du Discovery est de retour pour sauver la galaxie. Ou peu s’en faut. Star Trek: Discovery est donc de retour pour une quatrième saison, qui promet du lourd. Et qui tient ses promesses, en fait.
Dans cette saison, la Fédération, en phase de retour en grâce, se retrouve confrontée à une menace majeure: un artefact gigantesque qui entraîne, à sa suite, des destructions gigantesques. La planète de Book en est une des premières victimes, mais c’est tout le quadrant qui est menacé.
Le Discovery se retrouve du coup en première ligne pour retrouver l’origine de l’artefact. Dont les origines pourraient bien se trouver au-delà des limites de la galaxie. Là où personne n’est jamais allé auparavant.
J’avoue volontiers une faiblesse coupable pour Star Trek et sa science-fiction optimiste – tout au moins les séries récentes. J’avoue également avoir eu un peu de mal avec Discovery en raison de son premier rôle, Michael Burnham (Sonequa Martin-Green). Avec cette nouvelle saison, ces hésitations s’estompent.
Confirmée sur le siège de capitaine du Discovery, Michael Burnham s’affirme également en tant que personnage. Ma dame, qui a eu l’occasion de la croiser en convention, lui a demandé pourquoi son personnage ne riait, voire ne souriait quasiment jamais et l’actrice avait répondu qu’elle n’avait pas encore confiance en elle. C’est désormais chose faite et c’est tant mieux.
Fondamentalement, les personnages sont sans doute ce que Star Trek: Discovery a de mieux à offrir. Pas que le reste soit mauvais, notez, loin de là, mais la série sait les mettre en avant, que ce soit les personnages principaux ou secondaires.
Aucun n’est réellement un faire-valoir, avec une mention spéciale pour Tilly et Owosekun. La série a également des rôles féminins très forts et une représentation LGBT+ conséquente. Au passage, j’ai découvert que c’est David Cronenberg – oui, le réalisateur – qui joue le rôle du Dr Kovich.
À part ça, cette quatrième saison mélange pas mal d’éléments typiques des Star Trek: pas mal d’action (mais pas beaucoup de combats), des enjeux majeurs, de la politique, de la diplomatie, pas mal de bons sentiments – mais en même temps, on a un peu besoin de ça ces jours.
Pour moi, c’est peut-être la plus réussie des saisons de Discovery; pas forcément la plus surprenante ni la plus originale, mais la série semble avoir atteint sa vitesse de croisière et c’est plutôt une bonne chose.
Bonus: la bande-annonce
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13/04/2022 at 09:30
Je viens de voir que Discovery n’est plus sur Netflix en Suisse… tu l’as regardé où ?
13/04/2022 at 09:46
Tipiakovision, grâce à une amie.
Je suppose que Paramount l’a retiré de Netflix depuis qu’ils ont lancé leur propre service de streaming.
13/04/2022 at 09:57
Ok – ouais, ça devient gentiment ridicule tout ça.. je me demande quand ils vont se rendre compte qu’au final, leurs clients potentiels vont pas payer 28 services de streaming non plus, et que du coup se regrouper serait peut-être pas une idée si débile… ils y viendront probablement au bout d’un moment. Surtout que c’est ni trivial ni cheap d’avoir un bon service de streaming, au final. Vivement dans 20 ans 😀
(Paramount+ ils l’ont appelé… ouah, ils sont super originaux chez Paramount)
13/04/2022 at 10:55
Heu-reu-se-ment qu’il y a BitTorrent!
To-rrent!