Slay the Spire

Dernier jeu vidéo en date à occuper mes soirées: Slay the Spire, recommandé par Thibaut, en résidence en notre domaine (et spécialiste de la médiation inter-féline). Je ne vous surprendrai sans doute pas qu’il est souvent classé dans la catégorie « Rogue-like », même si en fait, il fonctionne de façon assez différente.

L’intrigue de Slay the Spire est banale: dans un monde de dark-fantasy baroque, affronter des monstres, affronter un boss, recommencer au niveau suivant. À chaque niveau, le personnage a plusieurs chemins, qui parfois se recoupent. On peut rencontrer des monstres, des monstres élite, des salles au trésor, des campements, des vendeurs itinérants et des chambres mystérieuses.

La particularité du jeu, c’est que les combats se gèrent avec des cartes. Slay the Spire a un gros composant de deck-building et à chaque monstre vaincu, le personnage récupère une carte, à choisir parmi trois. Une grande partie du jeu consiste donc à construire un deck optimisé, avec des synergies puissantes.

En plus des cartes, le personnage peut récupérer des potions, qui donnent des bonus temporaires (à quelques rares exceptions près), et des reliques. Ces dernières sont très importantes, car elles peuvent changer radicalement la façon de jouer: ajouter des actions par tour, donner des bonus en défense ou en attaque, voire carrément une deuxième chance en cas de décès prématuré.

Plus classique, on peut aussi récupérer de l’or qui permet d’acheter des objets – cartes, potions ou reliques – sur les étals des vendeurs et dans quelques salles.

Le côté rogue-like se retrouve dans l’aspect aléatoire du « donjon »: le terrible RNG (random number generator pour les profanes, Random Number God pour les initiés) joue un rôle crucial. Et le côté « mort permanente » aussi.

Par contre, je n’ai pas vu de gros incitatif à jouer souvent pour accumuler les bonus et améliorer les personnages d’un coup sur l’autre. Mais je n’ai pas encore complètement fini le jeu: il me reste le « boss ultime » à affronter. J’ai peut-être raté quelque chose.

Slay the Spire n’est pas un grand jeu, mais il est bien foutu, souvent frustrant, mais aussi plus malin qu’il n’en a l’air. Il faut savoir jouer sur les combos, les capacités spéciales des adversaires, avoir un chouïa de stratégie sur les chemins à prendre et ne pas jouer sans réfléchir (PAS VRAI ALIAS?).

Vous pouvez le trouver sur Steam pour un prix très raisonnable; il fonctionne sur un peu tous les systèmes, y compris les consoles et les plateformes mobiles.

Le trailer du jeu:

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1 réflexion au sujet de « Slay the Spire »

  1. J’ai passé un nombre d’heures indécent sur Slay the Spire. Il n’y a effectivement pas d’amélioration des persos d’une partie à l’autre (une fois passée la phase d’unlock initial de toutes les cartes/reliques qui va RELATIVEMENT vite).
    StS a essentiellement défini un genre qui se retrouve dans d’autres “implémentations” – pour d’autres jeux du même style je recommande Monster Train (y’a un train !) et Roguebook (pour lequel la mécanique d’exploration de la carte/donjon est vraiment chouette).

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