She-Hulk: Attorney at Law

La frêle Jennifer Walters est une jeune avocate typique: pas très sûre d’elle, mais plutôt douée et criblée de dettes. C’est aussi une cousine de Bruce Banner qui, au hasard d’un accident de voiture avec son héroïque cousin, se retrouve “contaminée” par son sang et devient She-Hulk: Attorney at Law.

Petit rappel: je ne connais vraiment l’univers Marvel que par sa version cinématographique de ces vingt dernières années. Je n’ai donc aucun à priori sur les divers personnages, à de rares exceptions près. She-Hulk n’est pas une de ces exceptions.

Du coup, j’ai plutôt trouvé amusantes les péripéties de cette mini-série en neuf épisodes. Oui, même le dernier.

On va d’ailleurs commencer par évacuer ce point: un des rares éléments du personnage de She-Hulk que je connaissais avant de regarder la série, c’est qu’elle casse régulièrement le quatrième mur – “She-Hulk smash… the fourth wall”. Du coup, la conclusion n’est pas très étonnante, surtout pour une série qui s’emploie pas mal à démythifier les super-héros.

Parce que non, She-Hulk: Attorney at Law n’est pas une série très sérieuse. Il y a un côté sit-com (avec les peines de cœur et les plans cul), plus série judiciaire (les procès superhéroïques qu’elle doit gérer, y compris sur son propre nom), avec des bouts de superhéros plus classique (comprenez: baston) rajoutés par-dessus.

Et quelques détails croustillants sur la vie sexuelle de Captain America.

En même temps, cette diversité est sans doute un des points faibles de la série. Elle part un peu dans tous les sens et ça donne une série une peu inégale et décousue. Ça, plus des CGI pas très réussis – surtout vus en parallèle avec ceux d’Avatar, disons.

Je mentionnerai aussi quelques apparitions d’invités célèbres: Bruce Banner, bien entendu, très présent dans le premier épisode, mais aussi Wong, le Sorcier Suprême en contre-emploi absolument désopilant, Abomination, aussi en contre-emploi, et Matt Murdock.

She-Hulk: Attorney at Law est, en conclusion, une série pluôt mineure dans l’univers cinématique Marvel. Elle est amusante (j’ai notamment bien aimé la raison pour laquelle l’héroïne maîtrise bien mieux ses pouvoirs de Hulk que son cousin), apporte un peu de légèreté au contexte général, mais ce n’est pas transcendant.

Bonus: la bande-annonce

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3 réflexions au sujet de “She-Hulk: Attorney at Law”

  1. Une petite série sympathique drôle et légère. Sans plus ni moins. Je pense que beaucoup de critiques viennent du genre du personnage principal voire de son ethnie. Non pas que la série soit parfaite ! Mais dans le style : Ally Mc Beal rencontre Marvel c’est pas mal du tout.

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    • Il y a de ça, mais je soupçonne que c’est surtout les fans qui ne sont pas contents que ça ne soit Pas Comme Dans Le Comics.

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  2. Je me suis énormément amusé devant.
    Le 1er épisode m’a tordu de rire, les différents cameos fonctionnent bien, le tacle sur les masculinistes (et vraisemblablement Melon Husk) est dénué de subtilité (ce qui explique qu’ils ne l’aient pas compris)…
    J’étais fan de Charlie Cox en Daredevil Marflix, j’ai adoré son apparition – et son walk of shame du lendemain matin (il a zéro honte.)
    C’est dans une tonalité légère, ce qui me va parfaitement depuis plusieurs mois…

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