Sixième titre pour la série Renaissance, qui conclut à la fois le second cycle et la série en elle-même, en confrontant les protagonistes à une nouvelle menace: les Ouröbörös. Et c’est un peu le problème.
Renaissance, c’est une série de science-fiction qui me parle beaucoup, parce qu’assez proches de thèmes que j’essaye aussi de traiter à mon échelle dans Progressions (avec beaucoup plus de sexe et de metal), et aussi parce que comme toute bonne science-fiction, elle nous parle aussi de notre présent – surtout dans le premier cycle.
L’idée d’avoir une coalition de peuples extra-terrestres qui lancent une mission « humanitaire » pour sauver l’humanité de sa propre extinction a un potentiel assez vertigineux et, dans le premier cycle, c’est le cas. Moins dans le second.
Si le premier cycle de Renaissance se concentrait sur l’intervention en elle-même, le second se situait trente ans plus tard et parlait des conséquences culturelles de cette assimilation à marche forcée pour des Terriens pas toujours très enthousiastes.
Ce qui en soit est aussi une bonne idée, mais l’idée de faire intervenir des envahisseurs belliqueux, ces fameux Ouröbörös, l’est beaucoup moins. Surtout en les faisant débarquer de nulle part – ou presque – dans le dernier tome; à mon avis, ce n’est pas terrible pour le rythme global de la série.
C’est dommage, parce qu’il y a de l’action dans ce sixième tome de Renaissance: des grosses batailles dans l’espace et sur la planète, ainsi que de la politique et même une touche d’émotion à la conclusion de ce sixième tome.



La force de la série, c’est surtout de proposer un contexte très cohérent. Les nations extra-terrestres sont bien décrites, avec leurs tensions, et si les personnages adoptent des noms à consonance terrienne pour moins choquer leurs vis-à-vis, il est facile de comprendre que leurs cultures sont parfois très différentes des nôtres. Sans parler de leur technologie, avec un mécha-design pas banal – et parfois déroutant.
Pour le coup, ce dernier tome est pour moi un peu une déception, mais principalement parce que je trouve qu’il rate sa conclusion. La menace des Ouröbörös aurait pu être mieux amenée. Mais peut-être cela sera-t-il traité dans Apogée, la nouvelle série « préquelle » annoncée dans l’univers de cette histoire.
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