Cités eyldarin

Tiens, en lisant Engine City, le troisième tome de la trilogie Engines of Light de Ken MacLeod, je suis tombé sur une idée intéressante que je pense reprendre pour Tigres Volants (Fils des Étoiles, si j’arrive un jour à en faire quelque chose).

Dans les premiers chapitres, un des personnages principaux arrivent dans une cité qui est entièrement basée sur le développement durable, en quelque sorte. La plupart des déplacements se font avec des animaux de bât, dont les excréments (de même que ceux des habitants) sont récupérés et recyclés en engrais, eux-mêmes utilisés pour les parcs et plate-bandes, qui servent à produire de la nourriture, etc.

En développant un peu, on pourrait imaginer que les plus grandes cités sont conçues par des urbatectes qui sont aussi des spécialistes en écologie et qui conçoivent la cité comme un organisme vivant – en quelque sorte, un peu comme le clan Maygran terraforme des planètes, eux “urbaforment” des bouts de planètes.

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La sabotage d’hier et le management d’aujourd’hui

Votre chef a tendance à faire transiter toutes les décisions par la voie hiérarchique, insiste sur la création de comités les plus grands possibles, pinaille sur le vocabulaire et revient sur des décisions de réunions passées? Félicitations: vous travaillez sous les ordres d’un saboteur. C’est du moins la conclusion à laquelle sont arrivés les lecteurs …

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Botanique urbaine

Botanique urbaine, par Legoville

Le Parc des Bastions, à Genève, est un espace vert sis entre l’université, la Vieille-Ville et la Place Neuve, un des gros nœuds de trafic genevois. On y trouve le Mur des Réformateurs et deux-trois autres monuments du genre, ainsi que des arbres des quatre coins de la planète, dûment étiquetés. Depuis peu, on y trouve également …

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Metawebloggage intensif

C’est avec joie que je viens de découvrir que Community Server, le logiciel qui gère les blogs de ce site* (et d’autres choses encore) gère les API MetaWeblog. C’est un truc de geek, vous ne pouvez pas comprendre. Bon, je vous explique l’intérêt: ça me permet d’utiliser des éditeurs “externes”, genre traitement de textes, pour poster des …

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Tigres Volants en rase campagne

Tigres Volants

La campagne avance. Je parle de la campagne Tigres Volants, celle qui devrait propulser ce qui n’est pour le moment qu’un produit d’ultra-niche dans un segment confidentiel d’un loisir peu populaire vers les sommets de la culture francophone. À moi le Goncourt, les plateaux télés, la gloire et la fortune; on parle déjà de moi pour le prix Nobel et, dans quelques décennies, j’aurai peut-être une école à mon nom.

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Passage obligé du geek moyen que je suis, le dernier opus des aventures du professeur Henry Jones, Jr. joue sur à peu près tous les trucs que j’aime: du pulp (revisité à la sauce nucléaire anticommuniste, années 50 obligent), des gadgets soviétiques plus ou moins indestructibles, des personnages qui ne se prennent pas (trop) au …

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Photoshop Disasters

Merveilleux outil de retouche d’image, que personnellement j’utilise depuis qu’il était publié par Knoll et tenait à l’aise sur une disquette de 800 KB, Photoshop est un tel standard industriel que c’est devenu, en anglais, un verbe. On peut faire n’importe quoi avec une image numérique et Photoshop. Le défaut de cette affirmation, c’est que, …

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Eureka Seven

Les animes, quand on en a vu autant que moi, on finit par être blasé: il faut sortir du Satoshi Kon ou des calibres du même genre pour me titiller. Alors quand je tombe sur Eureka Seven (2005), un truc qui ressemble à une énième resucée d’Evangelion, je ne m’attends pas à grand-chose (à part que ce sera meilleur que l’original, ce qui n’est pas difficile).

C’est parfois bon d’avoir tort.

Vous connaissez la manœuvre: le jeune garçon peu sûr de lui, la jeune fille mystérieuse, les méchas mystiques, les secrets inavouables, tout le tremblement. Bien. Rajoutez à la sauce une bande de rebelles à bord d’un vaisseau militaire volé, qui font du surf et de la contre-culture (la série est saupoudrée de références culturelles, musicales et visuelles aux années 60 et 70, y compris dans le dessin de certains personnages), une grosse dose de mythes bouddhistes et un méchant bien méchant; ça commence à ressembler à quelque chose.

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Monkey3: le post-rock près de chez soi

J’ai fini par suivre les conseils d’Acritarche, qui ici même me conseillait de jeter une oreille sur les Lausannois de Monkey3 (et leur site MySpace). Il a donc fallu qu’un Belge m’en parle pour que je m’intéresse à un groupe suisse. Du coup, j’ai acheté deux albums, 39Leap et Monkey3 et je dois avoir que la trouvaille est ma …

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Iron Sky, le projet

En 1945, les Nazis sont allés sur la Lune. En 2018, ils reviennent! C’est le pitch de Iron Sky, un projet de film qui ne peut que faire dresser l’oreille (entre autres) à l’amateur de pulp, d’histoire secrète et de science-fiction barré de la tête que je suis. Comme le machin est en cours de production …

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Crematory: Pray

Quand on parle de “sidérurgie de la Ruhr”, ce n’est pas seulement une question d’industrie. Enfin, si, aussi, mais, dans le cas présent, je veux parler de ce genre musical (ou peu s’en faut) qu’est le métal, surtout dans sa variante dite “gothique” (tirant sur l’indus’, précisément), que l’on trouve en quantité impressionnante outre-Rhin. Normal, pour des gothiques. On notera au passage qu’on peut aussi dire “outre-Rhin” en Suisse pour parler de l’Allemagne, ce qui est fort pratique.

 

Iron Man

Le dernier avatar des films de super-héros, que Marvel semble cracher au kilomètre, c’est Iron Man. Je vous avais déjà causé de la minisérie Iron Man: Hypervelocity, le film n’est hélas pas scénarisé par Adam Warren, mais il se défend quand même pas mal. Le principal intérêt n’est pas tant le héros lui-même que son alter ego, …

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Le Grand Jeu

Le Grand Jeu est une série de bande dessinée récente, scénarisée par Jean-Pierre Pécau, avec Léo Pilipovic aux pinceaux et Thorn à la couleur, que je suis avec avidité. Les gens qui me connaissent comprendront vite pourquoi.

Dans cette Terre alternative, la France et l’Angleterre ont réussi à contenir suffisamment l’Allemagne nazie en 1940 pour que cette dernière, attaquée par l’URSS, décide de faire la paix. Cinq ans plus tard, Nestor Serge, journaliste français et ancien pilote, se retrouve embrigadé dans un conflit germano-soviétique qui se livre à coups de secrets occultes et d’armes secrètes.

Du coup, cette Deuxième Guerre mondiale ressemble à un rêve humide pulp: des loups-garous, de la magie noire, des engins volants modérément identifiés (jets et soucoupes volantes) et des références littéraro-conspirationnistes en pagaille, c’est une série qui colle au concept “Série B” de la collection éponyme de chez Delcourt.

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Créatifs grandes gueules

J’ai compris la leçon.

Suite à tout le foin qui a suivi la discussion sur les critiques de jeu de rôle, j’ai décidé de ne plus faire de critiques de jeux de rôles (ou autres) francophones, sans l’autorisation préalable des auteurs/éditeurs.

Je reste persuadé que c’est une très mauvaise idée, mais ça ne vaut pas la peine de se fâcher à mort (voire plus, si affinités) avec des gens que je croise au minimum tous les ans. En plus, si ça se trouve, c’est déjà fait…

Cela dit, comme je déteste laisser les mauvaises idées en l’état (et aussi parce que je suis quelqu’un de têtu), j’ai décidé de lancer le label “Créatifs grandes gueules.

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Échec critique?

Au hasard des rencontres sur la GenCon de ce week-end, j’ai eu une discussion qui m’a laissé une impression bizarre. Pour résumer, une personne travaillant pour une maison d’édition de jeux de rôles (entre autre) m’a reproché d’écrire et, surtout, de rendre publiques, des critiques de jeux.

Son argument étant que, en tant qu’auteur/éditeur moi-même, j’ai une autorité morale et, partant, une responsabilité; en d’autres termes, mes critiques ont un poids plus grand que celle du rôliste lambda et que, dans le contexte d’un loisir en perte de vitesse, les éditeurs devraient se serrer les coudes plutôt que de se tirer dans les pattes.

Bon, je ne m’attarderai pas sur la question si le jeu de rôles est en perte de vitesse ou non, ni même si mon aura d’Auteur est réellement plus grande que celle de Kévin Leboulet, joueur de [insérez ici le nom d’un jeu que vous n’aimez pas]. Ce qui me gêne, c’est cette idée qu’entre acteurs du petit monde rôlistique, on serait censés se ménager parmi. Ce qui impliquerait également que toute critique négative se traduirait forcément par “c’est de la merde”.

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GenCon France 2008

Amusant comme un événement, la GenCon France, qui n’en est qu’à sa troisième édition, s’est déjà imposé dans les esprits rôlistes (et autres) comme incontournable. Il y a sans doute le prestige de la “marque” GenCon, présente depuis les débuts du jeu de rôle (la première aurait eu lieu dans le sous-sol de Gary Gygax).

Cela dit, il faut quand même reconnaître que, sans être follement originale dans sa conception et sa présentation, la GenCon parisienne a su faire une synthèse entre la “pure” convention de jeux et le salon professionnel avec des stands à perte de vue. Ce n’est pas exactement un immense machin, non plus, mais il y a largement de quoi faire.

Tout ceci pour dire que j’y étais — avec la fine équipe de 2 dés sans faces, arrivée en force (pas moins de six représentants). On a eu un joli stand de bonne taille, partagé avec nos compatriotes des Éditions Stratagème (qui publient la traduction du jeu de carte Le Trône de Fer), sur lequel on a pu s’étaler, entre les trucs à vendre (dont le nouveau supplément Tigres Volants) et des protos de jeux de cartes ma foi fort prometteurs.

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