Pour les rôlistes européens, s’il doit y avoir une grande convention francophone de l’automne, c’est certainement OctoGônes, sis dans la capitale des Gaules – autrement dit, Lyon. Pour cette nouvelle édition, l’événement a quitté l’Espace Tête d’Or, devenu trop étroit, pour investir une nouvelle salle: l’Espace Double Mixte, sur le campus universitaire de Villeurbanne.
Un peu plus grand, mais déjà bondé, entre les rôlistes, les jeux de plateau, les GNistes, les jeux de cartes, les figurinistes et les quelques auteurs littéraires invités – en plus du public. J’avais même l’impression qu’il y avait encore plus de monde et moins d’espace pour passer qu’avant. Ce qui, d’une certaine manière, est une bonne nouvelle: OctoGônes semble rencontrer un franc succès, année après année.
En général, avec les collègues de 2 dés sans faces, on aime bien cette convention. D’abord, parce que c’est une des rares dernières grandes conventions, comme avaient pu l’être en leur temps la GenCon ou le Monde du Jeu. On y croise un peu tous les collègues, on réseaute pas mal, on stalke les auteurs et on boit des bières. Ensuite, parce qu’on y croise pas mal de fans de nos gammes et, du coup, on y vend pas mal; c’est toujours bien.
Enfin, il y a toujours possibilité de jouer. Même si, cette année, l’espace s’avérait tout de même très bruyant, pas très bien aéré et, assez rapidement, étouffant. En même temps, quand on a l’habitude de salon comme la Japan Expo/ComicCon, ça ne fait pas vraiment peur. Bonnes nouvelles du côté de la buvette: des produits locaux et même des bières artisanales. Par contre, c’était un peu l’émeute pour se faire servir.
Pour ma part, j’avais posé deux parties de Tigres Volants et une de City Hall. La première partie de Tigres Volants – toujours sur Station de bouts, qui se prête décidément très bien à l’exercice – s’est faite avec une équipe déchaînée. Tellement qu’ils avaient acheté deux livres de base et deux écrans avant même de jouer avec moi et qu’ils s’étaient inscrits à peine dix minutes après que j’aie annoncé ma partie à l’organisation.
La deuxième équipe, le dimanche, nous a valu aussi quelques belles scènes, comme un détecteur tachyonique emballé dans une demi-tonne de scotch de plomberie et une équipe qui passait plus de temps à se faire des crasses parmi qu’à résoudre les ennuis dans lesquels ils étaient. Je ferai un bilan plus détaillé sur le site officiel, mais j’ai l’impression que le nouveau système tourne pas mal et permet aux joueurs d’avoir des bons atomes crochus avec leurs personnages.
Sur City Hall, le bilan a été plus contrasté: les joueurs étaient un peu dissipés et, sur un scénario comme Le Réanimateur, ils ont eu du mal à crocher à l’intrigue. Le fait que l’on joue en soirée n’a sans doute pas aidé, vu que je commençais quand même à accuser la fatigue. Et puis une tablée de six joueurs n’était peut-être pas des plus raisonnable. Mais bon, ça a plutôt bien tourné.
C’est donc avec un bilan très positif – malgré quelques ennuis de santé – que je reviens de cette édition d’OctoGônes: des bonnes parties, des bons contacts, des idées et des projets plein le cartable. Avec un peu de chance, l’année prochaine, on reviendra même avec des projets terminés, c’est dire!
Comme d’habitude, ma galerie de photos est disponible sur Flickr, sous licence Creative Commons.
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