OAK: Nine Witches under a Walnut Tree

C’est par service de presse que j’ai reçu cet album, Nine Witches under a Walnut Tree, du groupe italien OAK – pour Oscillazioni Alchemico Kreative. Un concept-album prog-rock où, comme son nom l’indique, neuf « sorcières » se retrouvent sous un noyer.

OAK est le projet du chanteur et multi-instrumentiste italien Jerry Cutillo. Sans trop de surprise, il nous propose une musique qui s’inspire fortement du RPI, le rock progressivo italiano, qui pourrait être défini comme une variante de prog symphonique seventies avec un chant très lyrique.

Cependant, on va également trouver dans cet album des influences qui vont du prog-folk à la Jethro Tull (il faut dire que Jerry Cutillo a longtemps officié au sein d’un tribute-band de ce groupe) et des parties au saxophone qui me rappellent Supertramp.

Nine Witches under a Walnut Tree, troisième album du projet , compte comme il se doit neuf pistes, qui chacune porte le nom d’une des protagonistes. Les compositions sont de durée assez homogène, entre quatre et six minutes, et l’album dure en tout un peu plus de trois quarts d’heure.

J’avoue que si je ne m’étais pas vu proposer cet album par l’une des artistes qui y a participé, je ne m’y serais sans doute pas intéressé. Il faut dire que, s’il m’arrive de m’intéresser au RPI, ce n’est pas mon gêner de prog préféré. Disons que les parties chantées ne sont pas ce que je préfère, en général.

Et sans aller jusqu’à dire qu’il y a que ça, il y en a quand même beaucoup. Et pas toujours des plus heureuses: quand on est francophone, c’est souvent douloureux d’entendre quelqu’un qui ne maîtrise pas la langue s’y essayer en chantant en phonétique (« Dame Harvillers »). Il me semble qu’il s’en tire un peu mieux en allemand sur « Rebecca Lemp ».

Fort heureusement OAK sait également distiller des passages instrumentaux somptueux. Certes, les personnes allergiques aux sonorités vintage risquent de grincer des dents, mais même ainsi, il est difficile à l’amateur de belles mélodies de résister.

L’influence Jethro Tull se retrouve notamment dans « Gioconna » et « Polissena », mais ce sont surtout les parties de claviers (« Dame Harvillers », « Franchetta Borelli » ou « Polissena ») qui m’ont le plus impressionné. L’interlude folk de « Janet Boyman » est également très réussi.

Sans être l’album de l’année (qui compte de toute façon beaucoup trop de prétendants, déjà), Nine Witches under a Walnut Tree est un album qui est très plaisant à écouter. J’aurais bien voulu vous dire qu’il est dispo sur Bandcamp, mais il semble que non.

Bonus: la non-vidéo pseudo-officielle de « Chlodswinda »

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