J’ai longtemps hésité à poster un billet sur cet album, le petit dernier des Lyonnais de Noz. Principalement parce que, malgré tout l’amour que je porte, depuis longtemps, aux morceaux de ce groupe, Tout doit disparaître ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.
À vrai dire, il y a du très bon: “J’empire”, titre-phare de l’album, est un classique du style nozien: jeux sur les mots, cynisme et autodérision — avec un soupçon de clin d’oeil à un certain morceau passé. Idem pour “Le match du siècle” ou “Cameron Diaz”. Il y a du moins bon, mais encore intéressant; c’est la grande majorité de l’album. Il y a enfin quelques morceaux qui ne m’enthousiasment pas du tout: “L’ami américain”, par exemple.
Entre le titre et le contenu, on a vraiment l’impression que ce nouvel album est en fait une compile plus ou moins heureuse de fonds de tiroirs, à laquelle on a rajouté une pincée de morceaux nouveaux, histoire d’épaissir la sauce.
C’est dommage, j’aurais aimé offrir meilleure critique à mon groupe francophone préféré pour ses vingt printemps…
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