Le Alias est ainsi fait que, quand on lui vend de la science-fiction en rapport avec la musique, il craque facilement. Ainsi, j’ai récupéré à la Japan Expo le recueil Nouvelles sonorités. Comme son nom l’indique doublement, ce sont des nouvelles qui parlent de musique.

Le volume compte onze nouvelles, le plus souvent dans le registre de la science-fiction (mais pas seulement). Sans trop de surprises, beaucoup parlent de fin du monde, d’intelligence artificielle et d’exploitation. L’air du temps, sans doute.

Et, donc, le thème central est la musique. Soit comme une force positive, mais le plus souvent comme une menace.

Si je n’étais pas été particulièrement soufflé par les histoires de Nouvelles sonorités, elles sont toutes intéressantes à divers degrés. J’en retiendrais particulièrement trois:

  • Les Lunes jumelles de Kazantis, de Guillaume Renouard, pour son ambiance onirique et sa cité au parfum post-soviétique.
  • Et la voix du King, de Jean-Pierre Favard, pour ces protagonistes hauts en couleur qui me rappellent des équipages de vaisseau magouillards et amateurs de rock dans le monde d’Erdorin.
  • Et, bien entendu, Magma, de Jack Machillot. Pour une première raison, évidente, mais aussi parce qu’elle fait appel à un thème qui m’est cher: les extra-terrestres qui font du rock – progressif, bien sûr.

Je ressors de le lecture de Nouvelles sonorités avec un léger sentiment de déception, mais qui est plus probablement dû à des attentes peu raisonnables. Le thème de la musique en science-fiction m’est cher et j’attendais quelque chose qui me retourne le cerveau.

Cela dit, ça reste une lecture plutôt plaisante et je peux recommander la lecture de l’ouvrage, qui est à mon avis à un prix très raisonnable: 19 euros pour plus de 400 pages.

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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